Carcassonne | Le quinquagénaire détenait 26 000 images et vidéos pédopornographiques

Carcassonne : le quinquagénaire détenait 26 000 images et vidéos pédopornographiques.
Louis, 58 ans, attendait que son épouse, âgée de dix ans de plus que lui, soit couchée pour allumer son ordinateur. Mais le 8 avril dernier, au petit matin, la femme de Louis est tombée des nues. Réveillée par les gendarmes venus procéder à une perquisition à leur domicile. C’est que les images ou les vidéos que le quinquagénaire ‘matait’ le soir étaient toutes à caractère pédopornographique. Ses disques durs en contenaient la bagatelle de… 26 000 en tout !

Le 04 février à 6h00 par Gérard Cathala | Mis à jour il y a 23 heures

Les juges ont condamné le quinquagénaire considéré comme un “pédophile abstinent”.Louis, 58 ans, attendait que son épouse, âgée de dix ans de plus que lui, soit couchée pour allumer son ordinateur. Mais le 8 avril dernier, au petit matin, la femme de Louis est tombée des nues. Réveillée par les gendarmes venus procéder à une perquisition à leur domicile. C’est que les images ou les vidéos que le quinquagénaire ‘matait’ le soir étaient toutes à caractère pédopornographique. Ses disques durs en contenaient la bagatelle de… 26 000 en tout !

Ce mardi, Louis a été condamné à huit mois de prison avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve durant trois ans, au terme d’une audience que Me Leguay aurait souhaité à huis clos. Requête refusée à l’avocat de la défense.

Le 25 février dernier, le parquet de Carcassonne recevait une information de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), saisi par le service Interpol d’Allemagne. L’enquête démontrait qu’un Carcassonnais, trahi par son adresse IP, avait téléchargé une vidéo montrant une fillette âgée de 6 ans à peine, victime d’abus sexuel.

Louis, honteux, en pleurs à la barre, jure qu’il a réalisé la gravité des faits qui lui sont reprochés. “Je voulais arrêter, mais je ne savais pas à qui en parler ? Ma femme aurait divorcé. Je l’ai trahie. Mais, aujourd’hui, j’ai entamé une thérapie. Et je n’ai plus d’ordinateur.”

Le procureur de la République estime que le prévenu ne feint pas. “Il éprouve un véritable sentiment de culpabilité. C’est le début de la sagesse”, considère Vincent Auger, qui a finalement requis à l’encontre du “pédophile abstinent”, tel que décrit par l’expert-psychiatre, de 10 à 12 mois de prison avec sursis, un suivi socio-judiciaire de 5 ans et la confiscation des scellés, bien sûr.

Source: http://www.lindependant.fr

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