Canada | Il considérait son fils comme son « amant », 6 ans ferme pour avoir abusé de lui pendant 12 ans
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- 02/11/2017
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Il profitait de la dépendance aux drogues de son fils en lui offrant de l’argent en échange d’une relation sexuelle.
Entre 1989 et 2001, l’homme de Saint-Jérôme, dont on ne peut révéler l’identité afin de protéger celle de la victime, a abusé de son fils de façon récurrente.
« Alors qu’on attend d’un père qu’il protège et éduque son enfant, l’accusé a plutôt utilisé son fils pour satisfaire ses besoins sexuels sans se soucier des conséquences que cela pouvait engendrer », a souligné, lundi, le juge Carol Richer en envoyant l’homme de 71 ans au pénitencier.
La victime avait 15 ans lorsque les agressions sexuelles ont commencé. Le père se livrait à des attouchements sur l’adolescent une à deux fois par semaine jusqu’à ce qu’il quitte la maison à 18 ans.
Les viols se sont néanmoins poursuivis jusqu’à ce que la victime ait 26 ans. À l’occasion, le père profitait de la dépendance aux drogues de son fils en lui offrant de l’argent en échange d’une relation sexuelle.
Le père incestueux a même invité un ami de son fils à participer aux ébats à une reprise. Les agressions ont cessé lorsque la victime a menacé de tuer son père.
Même s’il a reconnu sa culpabilité en janvier, l’aîné ne ressent aucun remords. Il n’avait aucun problème à avoir des relations sexuelles avec l’adolescent, qu’il percevait comme son « amant ».
Le septuagénaire est même convaincu de s’être retrouvé devant la justice en raison d’une vengeance de la victime.
Troublé par son passé, le fils a par la suite « reproduit les gestes de son père à l’égard de son propre fils, [ce] qui l’a mené à une condamnation de cinq ans d’emprisonnement à l’été 2013 », a noté le juge Richer.
Bien que l’aîné n’ait aucun antécédent judiciaire, le magistrat a estimé qu’une « forte peine d’emprisonnement » devait lui être imposée, notamment en raison de l’abus d’autorité dont il a fait preuve à l’égard d’une victime vulnérable.
Source: tvanouvelles.ca
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