Callac | Pédocriminel en liberté ! du sursis pour une agression sexuelle
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 07/02/2020
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Un homme de 56 ans était jugé mardi 4 février au tribunal de Saint-Brieuc. Il lui était reproché l’agression sexuelle d’une adolescente de 14 ans, en 2017 à Callac.
Ce 4 février au tribunal de Saint-Brieuc, c’est un homme de 56 ans, demeurant à Callac, qui répond à la convocation de la justice pour s’expliquer sur des faits d’agression sexuelle sur une mineure de 14 ans.
Le 31 mai 2017, un petit groupe d’ados croise la route d’un homme de 54 ans.
Une des jeunes filles lui est familière. En effet, il connait sa mère.
Il lui propose de fumer un joint
Il interpelle la jeune ado et lui propose de fumer un joint avec lui. Naïvement, elle accepte.
La victime connait aussi cet homme, il lui a déjà dit qu’il pouvait être son père, ce genre de phrase qui peut mettre en confiance une jeune mineure de 14 ans.
Mais, très vite, les intentions du prévenu se font moins amicales, il serre la jeune fille, glisse sa main sous son t-shirt et son soutien-gorge tout en la maintenant.
Il l’embrasse sur la bouche pendant que sa main s’engouffre sous la jupe de l’adolescente.
Elle parvient à s’enfuir
Elle réussira à se dégager et s’enfuir, pour retrouver son groupe d’amis un peu plus loin.
Suite au dépôt de plainte, l’agresseur sera retrouvé et mis en garde à vue.
Lors de son audition il reconnaîtra les faits, expliquant que le cannabis le détend et qu’il en est un consommateur régulier, mais que, effectivement cela « lui faisait faire n’importe quoi ».
Les enquêteurs comprennent rapidement que l’individu laisse entrevoir quelques difficultés comportementales.
Sous curatelle renforcée
Une demande d’expertise est diligentée. Il s’avère qu’il est sous curatelle renforcée.
Le rapport psychiatrique détermine certes quelques difficultés de compréhension, mais qu’il est complètement responsable de ses actes.
Le curateur confirme que son rôle se cantonne à suivre ses dépenses et aider le prévenu dans les problèmes du quotidien.
La présidente ne manque pas d’expliquer au prévenu s’il comprend bien ce qu’on lui dit :
Monsieur, il faut vraiment nous dire si vous souhaitez que l’on explique ce que vous ne saisissez pas ? »
« Oui oui, j’ai bien compris »
« Mais vous êtes plus occupé à relacer vos chaussures qu’à suivre les débats, cela ne vous intéresse pas ? » ,
« Si j’ai compris ! », répond-il.
Pour le procureur, les faits sont reconnus et avérés, aucune difficulté à entrer en voie de condamnation.
« Bien sûr, il faut considérer les problèmes du prévenu, et reconnaître que son casier judiciaire est vierge »
18 mois de sursis
Il requiert une peine de 18 mois de prison entièrement assortie du sursis, une mise à l’épreuve de 24 mois et une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais).
Après délibération, le tribunal suivra les réquisitions du procureur et s’alignera sur la peine proposée, accèdera également à la demande de la partie civile en accordant 3000 € au titre du préjudice morale
Source : actu.fr
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