Caen | Un récidiviste condamné à 4 ans de prison pour agression sexuelle

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Il avait déjà été condamné pour des attouchements sur mineur, dont il a ensuite usurpé l’identité
Un homme de 46 ans, actuellement en détention préventive, a été jugé le jeudi 24 mars au tribunal de Caen pour usurpation d’identité et agression sexuelle.

Christophe Blain, âgé de 46 ans, actuellement en détention préventive, a été jugé le jeudi 24 mars 2022 au tribunal de Caen pour usurpation d’identité d’un tiers en vue de troubler sa tranquillité ou de porter atteinte à son honneur et d’une agression sexuelle envers un mineur vulnérable. 

La présidente a tout d’abord exposé les faits et a rappelé qu’en 2012, l’homme avait déjà été condamné pour des attouchements sur mineur, dont il a ensuite usurpé l’identité.

Pour sa défense, le prévenu explique qu’il avait simplement utilisé un pseudonyme affectif sur Facebook car ce garçon comptait beaucoup pour lui.

A la suite de cette condamnation, le quadragénaire était sorti de prison en 2018 avec interdiction d’approcher des mineurs et de paraître sur des terrains sportifs.

La défense demande la relaxe

Sorti de prison, le prévenu rencontre un jeune homme vulnérable scolarisé dans un institut médicoéducatif.

À la barre, la victime raconte que l’accusé l’invitait souvent à aller à la piscine, à Festyland, qu’il “lui a fait des choses”, quand ils étaient à la piscine ou dans la voiture.

Gêné, il avait essayé de le repousser, mais il avait peur de lui.

Il a fini par en parler à sa mère qui a porté plainte le 24 avril 2019.

Le prévenu nie les faits et se défend en justifiant que le mineur a mal interprété des gestes “amicaux”.

Au cours de sa plaidoirie, l’avocate de l’accusé assure qu’il n’y a pas eu d’usurpation d’identité, mais seulement utilisation d’un surnom.

Quant à l’accusation d’agression sexuelle, il n’y a aucun témoin pour l’étayer.

Elle demande donc la relaxe totale.

Après délibéré, le prévenu est déclaré coupable.

Il écope de quatre ans de prison avec maintien en détention, est interdit d’exercer une profession ayant rapport avec des mineurs ou de les approcher dans un lieu public, est obligé de se soigner et de fixer sa résidence principale.

Une amende de 1 500 € lui a également été adressée.

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