Caen | Il impose des caresses sexuelles à sa jeune sœur de douze ans

Durant deux ans, un homme âgé de 21 ans à l’époque, a imposé des attouchements sexuels à sa sœur de 12 ans. Mardi 27 novembre 2018, il a été jugé, à Caen

©Liberté – Le Bonhomme libre.

Mardi 27 novembre 2018, un homme âgé de 27 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Caen pour agressions sexuelles incestueuses envers une mineure, ceci de janvier 2012 à décembre 2013 à Caen. Il imposait des caresses à sa jeune sœur, alors âgée de 12 ans.

C’est la mère qui dénonce son fils

C’est la mère, qui, la mort dans l’âme, va dénoncer son fils à la gendarmerie, fin 2013. Elle vient d’apprendre, par des amies de sa fille, que son fils Jason* impose des attouchements sexuels à celle-ci. La petite fille n’avait rien dit, confiant plus tard qu’elle n’avait voulu inquiéter personne. Les faits se déroulaient quand la mère était au travail. Jason avoue sans difficulté.

« Il frottait son sexe contre le mien »

Aux enquêteurs, la petite fille raconte :

Devant la télé, il me faisait asseoir sur ses genoux, caressait mes seins, passait sa main dans ma culotte. Des fois, il frottait son sexe contre le mien.

Jason, quant à lui, explique :

J’avais des pulsions, elle se laissait faire mais ne voulait pas aller plus loin. De toute façon, je savais que l’acte sexuel n’était pas possible, elle était trop jeune et c’était ma sœur. Je ne dépassais pas certaines limites.

Problèmes incestueux à tendance pédophiles

L’expert psychiatre parle d’un besoin d’affection qui se traduit par des pulsions sexuelles. Le procureur juge ce dossier inquiétant, car derrière le problème d’inceste entre un frère et sa sœur, se cachent des tendances pédophiles.

Le tribunal suit ses réquisitions. Jason écope de 18 mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l’épreuve.

Il devra verser 2.000 euros de dommages et intérêts à la victime et 1.000 euros de frais de justice. De plus, il lui est interdit toute activité en contact avec des mineurs. Enfin, il se voit inscrit au fichier des délinquants sexuels.

*Prénom d’emprunt.

Source : normandie

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