
Bouches-du-Rhône | Olivier Jacquiet 62 ans a été condamné à deux ans de prison avec sursis
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 12/06/2025
- 17:52

Lors de l’audience au tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, la présidente n’a pas mâché ses mots.
“Cette petite fille en train de lécher un très gros sexe d’homme, un garçon qui subit une sodomie, des enfants qui font des cunnilingus, à qui on introduit des objets… Les images sont dégueulasses et barbares, ça vous excite ?”, a-t-elle lâché au prévenu.
Olivier J, 62 ans, est un ancien porte-parole d’Amnesty International, la célèbre organisation de défense des droits humains, où il occupait des fonctions de communication. Le comble.
Résidant à Éguilles, dans les Bouches-du-Rhône, il était également journaliste. Ancien reporter à la BBC World Service, il a travaillé sur plusieurs continents et encore récemment, il donnait des cours à l’École de journalisme et de communication d’Aix-Marseille Université (EJCAM).
L’homme a été condamné pour détention et diffusion d’images pédopornographiques. Les enquêteurs ont découvert sur ses supports numériques plusieurs centaines de fichiers illicites, incluant des vidéos et des photographies mettant en scène des mineurs.
Les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à lui grâce à un signalement effectué par l’unité spécialisée dans la protection des mineurs d’Europol, l’agence européenne de police criminelle.
Cette unité avait infiltré une plateforme sur le darknet, où elle a repéré le profil du prévenu. Grâce à l’adresse IP associée à son compte, ils ont pu le localiser à Éguilles, dans le pays d’Aix.
Le dossier a été transmis à l’Office français de lutte contre les violences faites aux mineurs (OFMIN), qui a ensuite saisi le procureur de la République.
Lors de la perquisition, les enquêteurs ont analysé son disque dur et ses clés USB, découvrant environ 300 fichiers à caractère pédopornographique. Il est également apparu qu’Olivier J. participait activement à leur diffusion sur des chats en ligne.
Le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence a condamné Olivier J. à 30 mois de prison, avec mandat de dépôt différé, dont 15 mois de sursis probatoire pendant trois ans. Cette peine inclut une interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs.
La magistrate a lourdement souligné au prévenu que
“l’affaire dont [il est] saisis qualifie un mode de criminalité silencieux car les victimes ne sont pas là. Pourtant, les conséquences sont concrètes et dramatiques.”
Elle a également précisé pendant l’audience que
“l’image du pédocriminel célibataire et sans emploi est erronée et c’est prouvé aujourd’hui.” Elle a ajouté que “Si ces images existent, c’est parce que ce sont de vrais enfants dans le monde qui sont violés. De la même manière qu’il n’y aurait pas de trafic de stupéfiants s’il n’y avait pas de consommateurs, il n’y aurait pas d’enfants violés et victimes de torture et de barbarie s’il n’y avait pas de demande pour ces images”.
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