Béthune | Un trentenaire condamné à 42 mois de prison pour agressions sexuelles sur deux adolescents de 12 et 13 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 09/09/2018
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Un homme de 33 ans a été condamné lundi par un tribunal de Béthune pour des agressions sexuelles sur deux mineurs, et le visionnage de vidéos pédopornographiques avec deux autres. L’individu, au casier judiciaire vierge, niait les faits.
A la barre, l’homme éclate en sanglots et assure que son geste avait une justification “médicale”. Le journal La Voix du Nord rapporte le procès lundi 3 d’un homme devant le tribunal correctionnel de Béthune qui devait répondre de deux agressions sexuelles sur des faits dénoncés par quatre petits voisins du suspect âgés de 12 et 13 ans.
L’homme de 33 ans, Al Nafea Hussain Bela Rabeh, originaire de Sallaumines dans le Pas-de-Calais avait reçu chez lui deux des jeunes adolescents pour leur proposer une boisson.
Une fois chez lui, l’accusé les a emmenés dans sa chambre.
Deux jeunes disent que c’est à ce moment là qu’il leur a baissé le pantalon et leur a passé de la pommade sur le sexe et les fesses, probablement de la vaseline.
Il a ensuite sorti un mètre pour mesurer le sexe de ses victimes (avant de faire de même avec le sien).
Il a enfin terminé cette séance perverse en déposant un baiser sur le sexe des deux adolescents.
L’explication de l’accusé s’avère étrange: il assure qu’il a agi ainsi car l’un des jeunes se plaignait de démangeaisons au pénis.
Or, l’homme assure avoir travaillé six mois dans un hôpital au Soudan et que selon les pratiques médiales sur place, le passage de pommade est un remède “en prévention”.
Quand au fait de se mesurer le sexe et d’embrasser le pénis de jeunes garçons, là encore il s’agit d’un coutume soudanaise “entre amis”.
La présidente du tribunal n’a pas été convaincue par ces explications.
D’autant que l’homme est également accusé d’avoir montré à deux autres jeunes des vidéos pédopornographiques sur son téléphone mobile.
Ce que le trentenaire nie malgré les historiques relevés sur le téléphone.
L’homme, arrivé régulièrement en France il y a trois ans, et qui ne s’est jamais fait connaître de la justice, écope finalement de 42 mois de prison ferme avec maintien en détention.
Il aura l’interdiction de travailler avec des mineurs pendant dix ans et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.
Source : France Soir
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