Belgique | Il propose 25€ pour des relations à un gamin de 14 ans

Un Saint-Niclausien de 29 ans avait proposé des relations sexuelles à un gamin de 14 ans et aurait commis un attentat à la pudeur à l’encontre d’un garçon de 13 ans. Également poursuivi pour détention d’images à caractère pédopornographique, il a comparu devant le tribunal correctionnel de Liège ce vendredi.

Le pédophile présumé souffrirait de troubles neuropsychologiques

Les premiers faits datent de novembre 2014. L’homme avait rencontré l’adolescent de 14 ans dans le bus, et ils étaient devenus ‘amis’ sur Facebook.

C’est par ce biais que le trentenaire avait envoyé de nombreux messages au gamin, lui demandant notamment s’il s’était déjà touché. Il lui avait ensuite proposé quelque chose en échange d’une fellation, et le gamin lui avait répondu, ironiquement, qu’il voulait un iPhone 5. L’homme lui avait répondu que c’était «  exagéré  », mais qu’il était prêt à lui remettre 25 €, ce qui lui vaut la prévention d’incitation à la débauche.

«  Je ne veux pas qu’il fasse ça à d’autres enfants  », avait expliqué la deuxième victime lorsqu’elle avait dénoncé le pédophile présumé. Ce dernier s’était lié d’amitié avec la grand-mère du gamin, avec laquelle il se rendait dans des soirées karaoké. À ces occasions, il aurait profité de moments d’intimité avec le jeune pour lui caresser les parties intimes. C’est face aux interrogations de sa grand-mère que ce dernier s’était confié.

Retard mental

Accusant un retard mental et rencontrant des problèmes de langage, le prévenu s’est mis à bégayer lorsque la juge Decoq l’a interrogé sur les faits. Il reconnaît les messages Facebook, mais il soutient qu’il croyait que le gamin avait 18 ans (ce qui est contredit par le contenu de leurs discussions). Il réfute les attouchements sur l’autre victime, et dit qu’il ignorait que les images retrouvées sur son PC étaient de la pédopornographie, et ce alors qu’on y voyait même des bébés. La substitut Louis a requis une peine de 40 mois de prison, éventuellement assortie d’un sursis probatoire partiel.

À la défense, Me Pevée a évoqué une maladie métabolique génétique entraînant des troubles neuropsychologiques et du comportement. Elle a sollicité un sursis probatoire total. Jugement le 3 février.

Source : waremme.lameuse.be

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