Belgique | L’église a reçu plus de 400 plaintes pour pédophilie depuis 2012
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- 22/02/2016
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Belgique : l’église a reçu plus de 400 plaintes pour pédophilie depuis 2012
Six après l’immense scandale de pédophilie dans l’institution, les autorités catholiques belges, qui ont promis la transparence sur ce sujet, ont présenté un rapport annuel pour faire état de leurs initiatives.
418. C’est le nombre exact de plaintes de personnes affirmant avoir été victimes d’abus sexuels commis par des prêtres lorsqu’elles étaient mineures qu’a reçu l’église catholique belge depuis 2012, rapporte l’AFP.
Ce lundi, à l’occasion d’une conférence de presse, des évêques belges ont en effet présenté un rapport annuel pour faire état des initiatives de l’église près de six ans après l’éclatement d’un énorme scandale de pédophilie au sein de l’institution.
En avril 2010, après les révélations de l’ancien évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, qui avait avoué avoir abusé de deux de ses neveux, des milliers de témoignages avaient fait état de cas d’abus commis par des prêtres ou des membres de congrégations religieuses.
Le prélat avait ensuite démissionné provoquant une grave, l’église belge étant accusée d’avoir gardé le silence.
Les faits remontent à plus de 30 ans dans 80% des cas
Début 2012, l’institution a donc décide de jouer cartes sur table en invitant les victimes à se faire connaître auprès de dix “points de contact”, tout en s’engageant dans un processus d’indemnisation.
Or, depuis, les témoignages ont afflué. Qui étaient les victimes ?
Selon l’Eglise belge, lorsqu’elles se sont fait connaître, les victimes présumées étaient généralement relativement âgées (87% avaient plus de 40 ans et 41% plus de 60 ans), les faits dénoncés remontant à plus de 30 ans dans 80% des cas.
Par ailleurs, 89% des victimes présumées avaient moins de 18 ans et 23% moins de 10 ans. Près de la moitié des abus se seraient déroulés dans des écoles et environ un quart dans les paroisses.
En revanche, toutes les victimes ne se sont peut-être pas manifestées.
“Rompre le tabou est nécessaire. Il vaut mieux prévenir que guérir”, ont encore expliqué les évêques.
Source: http://www.metronews.fr
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