Belfort | Un homme de 43 ans condamné à 3 ans de prison dont 1 avec sursis pour attouchements sexuels sur sa belle-fille de 13 ans

Deux ans de prison ferme pour attouchements sur sa belle-fille

 En condamnant un quadragénaire à 2 ans de prison ferme pour des attouchements sexuels sur sa belle-fille de 13 ans, le tribunal de Belfort est allé au-delà des réquisitions du procureur.

Pendant tout son procès, le prévenu n’a eu qu’une phrase à la bouche : « c’est elle qui est venue vers moi ». Jurant n’avoir « rien fait de mal », il répond toujours à côté des questions de la présidente ou feint de ne pas comprendre, ce qui agace le tribunal.

Pourtant, cet Algérien de 43 ans n’avait pas besoin de ça pour aggraver son cas. Mercredi matin, il comparaissait pour des faits d’attouchements sexuels sur mineur. En l’espèce, sa belle-fille de 13 ans.

Les faits datent de 2016. Un jour, la jeune fille s’est confiée à sa petite sœur de 8 ans, laquelle a ensuite alerté la compagne de leur père. Ce dernier a immédiatement porté plainte.

L’hypothèse farfelue du piège familial

Devant les enquêteurs, la fillette raconte que le soir, elle regardait souvent la télévision seule dans le salon. Son beau-père en aurait profité pour la rejoindre sur le canapé afin de la caresser aux seins, aux fesses, aux parties intimes.

Le prévenu nie et prétend même être la victime d’un piège tendu par le père de la jeune fille. « Pour que je quitte la maison », imagine-t-il.

« Cette thèse ne tient pas une seconde puisqu’il y a toujours eu une parfaite entente entre les parents séparés »,

rétorque l’avocate de la partie civile.

Dix ans d’interdiction du territoire

Le ministère public, après avoir pesté contre le déni du quadragénaire, a requis trois ans d’emprisonnement, dont treize mois ferme, avec une interdiction du territoire français pendant cinq ans.

Et, finalement, après une longue délibération, le tribunal a décidé de monter encore d’un cran en condamnant l’homme à 3 ans de prison, dont 2 ans ferme, avec mandat de dépôt. Il devra aussi verser 4 000 € de dommages et intérêts à la jeune victime et l’interdiction du territoire prononcée à son encontre a été fixée à dix ans.

Source : estrepublicain

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