Belfort | Huit ans de prison ferme pour avoir imposé des relations sexuelles à sa nièce
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 06/03/2022
- 22:24
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L’audience s’est déroulée à huis clos.
Un quinquagénaire de Belfort a été condamné à huit ans de prison, mercredi, lors d’une audience du tribunal judiciaire à huis clos.
Assisté de Me Stéphanie Quenot, il devait répondre d’agressions sexuelles commises sur sa nièce âgée entre 13 et 14 ans au moment des faits.
Tout a commencé lorsqu’il a repris contact avec sa sœur qu’il avait perdue de vue.
L’homme s’est, au fil du temps, rapproché de sa nièce dont il dit être tombé amoureux.
À partir de l’automne 2019 et durant plusieurs mois, le Belfortain, qui avait une forte emprise sur sa victime, lui a imposé des relations sexuelles en l’attachant parfois.
À chaque fois, l’oncle prenait soin de photographier et de filmer les ébats. La jeune fille a fini par se confier à son frère.
Celui-ci a estimé que les faits étaient suffisamment graves et répréhensibles pour qu’il en parle à ses parents, lesquels ont déposé plainte au printemps 2020.
Les policiers de la sûreté urbaine ont alors ouvert une enquête qui a entraîné l’interpellation du prévenu et sa garde à vue.
Des enregistrements retrouvés.
Les enquêteurs ont retrouvé l’ensemble des enregistrements.
Ces éléments ont convaincu le pôle de l’instruction de Montbéliard de mettre le Belfortain en examen pour viols, mais le juge de la détention et de la liberté l’a remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Après quelques semaines, l’oncle a repris contact avec l’adolescente alors qu’il n’en avait pas le droit.
Fâché qu’elle refuse de le revoir, il a diffusé sur un site Internet pornographique les photos et les vidéos de ses ébats.
Ce délit lui a valu d’être placé en garde à vue et déféré à une audience de comparution immédiate.
À l’issue de l’audience, il a été condamné à deux ans de prison pour diffusion d’images et de vidéos pédopornographiques.
Puis l’inculpation de viol a été disqualifiée en agressions sexuelles, pour que l’affaire passe devant le tribunal correctionnel de Belfort.
Prenant en compte le traumatisme de la victime défendue par Me Jean-Baptiste Euvrard, le ministère public a requis dix ans d’emprisonnement.
Si le tribunal n’a pas suivi les réquisitions, le délibéré demeure sévère.
L’oncle a été condamné à huit ans de prison ferme et à cinq ans de suivi sociojudiciaire.
Le tribunal a délivré un mandat de dépôt à l’audience.
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