Beaudéduit | L’adjoint au maire coupable de viol sur une adolescente de 12 ans

DANIEL GENTY, ADJOINT AU MAIRE, PEDOCRIMINEL EN LIBERTE A BEAUDEDUIT, OISE, FRANCE
JUSTICE LAXISTE

En 2019, elle porte enfin plainte et vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Beauvais à seulement 2 ans de prison, dont un an ferme à purger sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique.

Dix-huit ans, c’est le temps de la justice quand les faits sont enfouis dans des sentiments teintés de honte et de culpabilité.

Et c’est aussi le temps d’une difficile reconstruction pour Sophie (prénom modifié).

Dans des propos relayés par son avocate, la jeune femme confie :

«  J’ai encore peur des hommes et quand on me touche, je me gratte jusqu’au sang  »

Profondément choquée par les faits d’atteintes sexuelles subis durant son enfance et adolescence, la victime n’a pas trouvé la force de se présenter à la barre du tribunal correctionnel de Beauvais.

En revanche, elle a eu le courage de pousser les portes d’un commissariat de police en 2019.

Face aux enquêteurs, elle narre le récit sordide de sa « liaison » avec un habitant de Beaudéduit, de 26 ans son aîné.

Dans le village, Daniel Genty est connu comme le loup blanc.

Avec une réputation sans aspérité.

Père de deux enfants, l’homme alors âgé de 39 ans en 2005 vit en concubinage et jouit d’une belle image.

Deuxième adjoint au maire, poste qu’il occupe toujours, l’élu est également responsable du comité des fêtes du village.

C’est donc tout naturellement que les adolescents de la bourgade se rendent dans son atelier pour profiter de son terrain arboré.

Et notamment une poignée de collégiennes.

Parmi lesquelles Sophie et deux de ses amies.

Toutes sont scolarisées en classe de 5e mais le père de famille semble en faire fi, il n’hésite pas à leur envoyer des photos de son sexe en érection ou après avoir éjaculé.

À la barre du tribunal, le prévenu se défend benoîtement :

«  Ce n’était pas du sperme mais du gel douche  »

Sauf que ce dérapage n’est que le début d’une histoire nauséabonde.

Elle débute réellement alors que Sophie se rend dans le vestiaire de l’atelier du père de famille.

Daniel Genty fait alors irruption et embrasse la collégienne de 12 ans avant d’avoir une relation sexuelle avec elle.

le prévenu précise :

«  Mais il n’y a pas eu de pénétration, je n’ai pas réussi la première fois  »

Les fois suivantes, en revanche, le père de famille laisse libre court à ses fantasmes.

Jusqu’à l’initier à la sodomie alors qu’elle était encore vierge au moment du premier passage à l’acte.

Et l’histoire se poursuit pendant plusieurs années tel un couple ordinaire.

Shopping, nuit à l’hôtel, week-end… rien n’est trop beau pour séduire l’adolescente en perte de repère.

Me Audrey Kauffmann s’indigne :

«  Il l’a amadouée parce que ses parents n’étaient pas présents et qu’elle était paumée. C’était la personne idéale pour lui et il va en faire sa maîtresse  »

Au point de la mettre enceinte à 15 ans et de la conduire lui-même dans une maternité à Amiens pour une interruption volontaire de grossesse.

Le point final d’une histoire qui aura duré près de trois ans.

Des faits que ne nie pas Daniel Genty tout en les minimisant.

Sans convaincre, il affirme :

«  Elle m’a toujours dit qu’elle avait plus de 15 ans  »

Difficile de le croire pour le tribunal alors que sa fille aînée était scolarisée dans le même collège que la victime.

Reconnu coupable, le prévenu a été condamné à 2 ans de prison, dont un an ferme à purger sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique.

Article publié par Juan Carlos Hernández : Pédocriminalité à Travers le Monde