Aunay-sur-Odon | 10 mois ferme pour agression sexuelle sur une fille de 14 ans handicapée mentale

Un homme de 57 ans et sa compagne ont été jugés lundi 29 mai 2017 par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). Lui pour agression sexuelle sur la fille de sa compagne âgée de 14 ans et elle pour non-dénonciation.

En cours de divorce, un homme de 57 ans, père de sept enfants, part s’installer chez sa voisine, Mireille, 56 ans, dans un village d’une centaine d’habitants à 25 km de Caen, près d’Aunay-sur-Odon (Calvados).

Cette femme a eu trois enfants à présent partis du domicile et une fille handicapée mentale à 50 % de 14 ans d’une seconde union.

Il l’entraîne derrière la mairie

Courant avril 2016, le quinquagénaire lui propose à l’adolescente d’aller donner à manger aux lapins avec lui, vers 20h.

Seulement, après avoir nourri les lapins, il l’entraîne derrière la mairie, l’installe le long du mur, lui caresse la poitrine, l’embrasse, et lui met la main dans la culotte.

“Arrête de l’aguicher”

Inquiète de ne pas les voir rentrer, la femme part les chercher et les surprend dans cette position.

Le lendemain, elle dit à sa fille:

“Ce qui s’est passé avec lui, faut pas que ça recommence, arrête de l’aguicher.”

La jeune fille en parle finalement à son père, puis à sa soeur, qui déposent plainte le vendredi 30 décembre 2016.

Comme son père est sous curatelle renforcée, la jeune victime est placée chez sa demi-soeur aînée.

Elle se plaindra par ailleurs d’être obligée de faire l’ensemble des tâches ménagères de la maisonnée.

Agression sexuelle et non-dénonciation

Le lundi 29 mai 2017, le couple répond, lui d’agression sexuelle incestueuse sur mineure de moins de 15 ans, elle de non-dénonciation d’agression sexuelle.

Pour le prévenu, la jeune fille l’a “provoqué”.

“Elle était tout le temps en train de se frotter à moi, et puis on s’est arrêtés tout seuls, je lui ai dit on allait faire une trop grosse bêtise.”

La mère explique que sa fille portait des débardeurs trop échancrés à son goût.

Elle n’a pas revu sa fille depuis six mois et vit toujours avec le prévenu.

Ce dernier se vante d’avoir amélioré la vie des deux femmes.

“Avant moi, elles ne mangeaient que des boîtes de conserve des restos du Coeur.”

Prison ferme

L’homme écope de 18 mois d’emprisonnement dont huit mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de trois ans et de la révocation de cinq mois de son premier sursis.

Interdit de contact avec sa victime, il est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Elle est punie de six mois d’emprisonnement avec sursis.

Source : La Manche Libre

Source(s):