Association | Alfortville signe à nouveau avec la Ligue de l’enseignement
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 14/07/2018
- 00:00
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Lors du dernier conseil municipal, le nouveau marché public pour les prestations périscolaires a été longuement présenté, suite à l’affaire de l’animateur pédophile.
La Ligue de l’enseignement poursuivra son œuvre à Alfortville. Le marché public qui lie la ville à son prestataire pour tout le périscolaire avait été rouvert en mai.
La Ligue était seule candidate. La municipalité avait donc choisi de lancer un nouvel appel d’offres. Mais à l’issue, face à un autre prestataire, l’IFAC (institut de formation, d’animation et de conseil), c’est la Ligue qui a été retenue, comme l’a indiqué la majorité lors du dernier conseil municipal.
Un dossier épineux, après l’affaire de l’animateur pédocriminel, employé deux ans par la Ligue de l’enseignement et condamné pour agressions sexuelles.
« On peut s’étonner de cette reconduction, intervient Jean-François Coquet, opposant (SE). L’autre candidat était moins cher. Quelles ont été les conditions d’attribution ? Peut-on avoir des garanties avec la Ligue ? Il y a eu des failles avec l’animateur. »
Le premier adjoint PS Julien Boudin a longuement exposé la procédure : « La ville n’est pas mariée avec la Ligue. L’attribution a été votée à l’unanimité en présence de l’opposition. Nous avons pris le temps de regarder toute la notation.
Cela s’est joué à quelques détails. Dans le cahier des charges, on a demandé à avoir accès au casier judiciaire. La Ligue a répondu. Si l’IFAC s’était retrouvé en tête, il aurait été sélectionné. » Et Richard Ananian, adjoint PS de préciser que ce candidat était certes « moins disant » mais avait « une très mauvaise notation sur les autres critères ».
Pour éviter tout conflit d’intérêts, le maire PS Michel Gerchinovitz, directeur financier de profession, anciennement à la Ligue, avait quitté les débats.
Pour autant, Cédric Tartaud-Gineste, opposant LR, « ne digère pas » la gestion du cas de l’animateur par la Ligue. Suspendu dans les écoles Dolet et Hugo,
« il a été placé à Montaigne et cela nous a été caché sciemment », s’agace-t-il.
« Nous l’avons su a posteriori, s’est expliquée la directrice des services. Il avait été placé là mais sous surveillance puis retiré. Nous avons fait part de notre mécontentement. »
La ville était partie civile au procès de l’animateur.
Source : leparisien.fr
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