Mondeville | 8 affaires examinées pour la première session

La semaine prochaine s’ouvre une nouvelle session devant les Assises du Calvados. En trois semaines, huit affaires devraient être jugées. Deux concernent des faits survenus dans la Manche et une, la dernière, dans l’Orne.

Les affaires jugées aux Assises du Calvados le sont au sein du palais Gambetta à Caen. © Tendance Ouest
Les affaires jugées aux Assises du Calvados le sont au sein du palais Gambetta à Caen.
© Tendance Ouest

La première session des Assises du Calvados pour cette année 2016 doit s’ouvrir sur une affaire jugée en appel.

Lundi 18 et mardi 19 janvier, trois prévenus comparaîtront. En novembre 2014, ils avaient écopé de 5, 12 et 15 ans de réclusion criminelle devant les Assises de la Manche.
Les accusés, une femme et deux hommes, sont poursuivis pour viols et agressions sexuelles sur deux enfants mineurs.
C’est leur père qui avait dénoncé les faits, survenus à Mortain, dans la Manche, entre février 2010 et avril 2011.
Les accusés ne sont autres que son ancienne compagne (50 ans) et ses ex-compagnons (38 et 45 ans).
Tous sont sans profession et détenus provisoirement dans l’attente du jugement en appel.

Mercredi 20 et jeudi 21 janvier, trois individus âgés de 18, 19 et 22 ans seront poursuivis pour vol avec arme.
En mai 2014, les comparses auraient agressé un homme à son domicile pour lui dérober une forte somme d’argent. L’enquête a révélé que l’un des trois accusés est le fils d’un ami de la victime.

Vendredi 22 janvier, un maçon de 27 ans sera jugé pour viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans.
La victime serait la sœur de l’accusé. Les faits seraient survenus au domicile familial, à Mondeville, dans l’agglomération caennaise, entre juillet 2002 et septembre 2007.
L’accusé encourt jusqu’à dix ans de réclusion criminelle.

Lundi 25 et mardi 26 janvier, un homme de 27 ans, sans profession, et une femme de 21 ans, réceptionniste, sont poursuivis pour vol avec arme et destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité. Le premier est soupçonné d’être l’un des deux auteurs du braquage du magasin Printemps, survenu le 9 avril 2013 à Caen. Montant estimé du butin (composé de bijoux) : 75 000€.
Des traces de son ADN ont été retrouvées dans la voiture qui avait servi aux auteurs à prendre la fuite.
La jeune femme quant à elle, compagne de l’accusé, est soupçonnée d’avoir fait disparaître des preuves dans cette affaire. Le couple encourt respectivement vingt ans de prison et trois ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende.

Mercredi 27 et jeudi 28 janvier, la justice se penchera sur une affaire où un enfant de 12 ans avait été gravement brûlé. En 2010, le 4 août, celui-ci avait accompagné son père sur les lieux d’un gabion, à Brucourt, aux portes du Pays d’Auge, pour l’incendier. Mais une explosion avait surpris les protagonistes.
Le père encourt jusqu’à 20 ans de prison tout comme l’ancien propriétaire du site, poursuivi pour complicité par instigation. Il aurait commandité l’incendie du gabion, en raison d’un conflit avec le nouveau propriétaire.

Vendredi 29 janvier et lundi 1er février, un homme de 33 ans devra répondre de viol. Les faits seraient survenus lors d’une soirée à Honfleur et ont été dénoncés le 3 septembre 2011. L’accusé est actuellement sous contrôle judiciaire.

Mardi 2 et mercredi 3 février, un homme de 41 ans, aura à répondre de viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur la victime. L’individu est soupçonné d’avoir abusé de la fille de sa compagne, âgée de 15 ans, à Saint-James (Manche). L’enquête aurait aussi permis d’identifier deux autres victimes : des enfants de voisins que l’accusé gardait en l’absence de leurs parents.

Enfin, jeudi 3 et vendredi 4 février, la session s’achèvera par une affaire jugée en appel. L’accusé, un homme de 45 ans, avait été condamné en janvier 2015 à huit ans de prison par les Assises de l’Orne pour séquestration et violences aggravées.
Il avait en revanche était acquitté de faits de viol.
C’est la mère de la victime, une jeune fille de 18 ans, qui avait alerté la gendarmerie en mai 2013, inquiète de ne pas avoir de nouvelle de son enfant.
La brigade de Vimoutiers s’était alors rendue chez l’accusé où cette dernière vivait. Sans succès. Pourtant, deux jours plus tard, la jeune fille refaisait surface et indiquait avoir été séquestrée pendant quatre jours et avoir, pendant cette période, subie des faits de violences et de viols.

Source: http://www.tendanceouest.com/

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