Privas | Viol sur une adolescente de 13 ans : il écope de 5 ans de prison, dont 2 ans ferme et 3 de sursis
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 17/02/2016
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« Ma chérie, tu es dans mon cœur, je t’aime », « C’était bien, tu serais prête à le refaire ? », ou encore « On va se revoir et ce sera encore meilleur, essaye d’y repenser, ça te fera du bien ».
Outre le rapport d’examen gynécologique et la déposition de la victime, ce sont bien les textos envoyés par le quadragénaire qui ont le plus longuement monopolisé les débats, hier, lors du jugement d’une affaire d’agression sexuelle et corruption de mineur au tribunal correctionnel de Privas.
En août dernier, la victime, une jeune fille de 13 ans, passait quelques jours de vacances au domicile du prévenu, à Guilherand-Granges. Tous deux se connaissaient bien, la compagne de ce dernier étant une cousine très proche de la mère de l’adolescente.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 août. Le président du tribunal a relaté cette soirée en lisant la déposition de la victime :
« C’était la dernière nuit. Il m’a embrassée sur la bouche et a essayé de mettre sa main. On est allé dans sa chambre pour regarder un film. Il m’a proposé quatre genres : comédie, actions, horreur ou porno ».
Déjà prévenu de corruption de mineurs
Le prévenu, qui a nié les faits, aurait ensuite fait visionner un film pornographique à la jeune fille, avant de la pénétrer à plusieurs reprises.
« On a regardé un film. Quand il s’est terminé, je l’ai raccompagnée dans sa chambre et c’est tout », a affirmé cet homme de 42 ans.
Sans emploi et père de deux enfants, il avait déjà été accusé de corruption de mineurs alors qu’il travaillait en tant qu’éducateur dans un foyer pour des jeunes sous protection judiciaire. À l’époque, l’affaire avait été classée sans suite.
« Personne ne vous croit », a martelé la substitut du procureur, avant d’annoncer ses réquisitions : cinq ans de prison dont trois ans de sursis avec mise à l’épreuve, ainsi que l’obligation de se soigner et l’interdiction d’entrer en contact avec tous mineurs.
Une peine a laquelle le prévenu était finalement condamné par le tribunal.
Source: http://www.ledauphine.com/
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