Arcachon | Un pédodélinquant jugé après avoir fait deux victimes

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Je regrette énormément ce que j’ai fait, je ne pensais pas à mal
L’Arcachonnais de 61 ans a été condamné par le tribunal correctionnel ce mardi 18 mars. Il est coupable d’agression sexuelle et de corruption de mineur

Corruption de mineur et agression sexuelle. Voilà les deux délits reprochés à un habitant d’Arcachon lors d’une audience au tribunal correctionnel de Bordeaux, le mardi 18 mars.

L’affaire est née sur dénonciation, non pas des deux victimes, mais de la fille du prévenu.

La jeune affirme que son père entretien des rapports ambigus avec un mineur.

Les policiers recueillent la parole de cet Arcachonnais de 15 ans. Il confirme être très souvent présent au domicile de l’adulte.

Ce dernier lui donne de l’argent et lui fait de petits cadeaux. Mais il lui prodigue aussi des massages alors qu’il est en érection et ils visionnent ensemble des films pornographiques.

À l’audience, il admet même l’avoir embrassé.

L’ex-femme du prévenu a aussi témoigné : elle l’a quitté car il entretenait des relations très ambiguës avec de jeunes garçons invités à leur domicile.

Le couple a renoué en 2021, mais la compagne assiste à nouveau aux dérives avec l’ado.

Jusqu’à l’agression

Les enquêteurs retrouvent une deuxième victime, à Orléans.

En 2022, ce jeune de 16 ans entretient une relation en ligne avec le sexagénaire, qui lui montre des photos de son sexe et lui en réclame en échange.

Mais l’affaire prend encore une autre tournure quand le prévenu va à son domicile orléanais. L’adolescent affirme que l’agresseur lui aurait touché le sexe contre son gré.

Il apparaît aussi que le fils du prévenu affirme avoir été victime de ses attouchements. Mais il ne compte pas porter plainte ni témoigner sur procès-verbal.

À la barre, l’homme de 61 ans reconnaît les faits mais a tendance à justifier son comportement par des avances de la part de ses victimes.

« Je regrette énormément ce que j’ai fait. Je ne pensais pas à mal », formule-t-il.

Ses antécédents sont glaçants : en tant qu’entraîneur de sport, il a déjà été condamné pour avoir fait visionner des films pornographiques à deux mineurs qu’il encadrait.

« Un prédateur sexuel », insiste le parquet, qui demande dix-huit mois de prison, dont la moitié avec sursis.

La peine a été validée par le tribunal.

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