Arcachon | Pedocriminel en liberté ! Condamné pour Agression sexuelle sur des fillettes de 10 à 12 ans

Un quadragénaire était jugé hier pour agression sexuelle. Il a été condamné.

Il ne travaille plus dans le village vacances du bassin d’Arcachon où il tenait un stand de bijoux fantaisie.

Un quadragénaire était jugé hier par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour une série d’agressions sexuelles imposées à des fillettes entre juillet 2015 et juillet 2016. Plusieurs petites estivantes se sont en effet plaintes d’accolades au terme desquelles le prévenu leur touchait les fesses.

« Pas d’intention sexuelle »

« À aucun moment, je n’ai eu l’intention d’attouchements », assure-t-il face aux juges.

Il affirme d’abord que les fillettes, « attirées par les bijoux », ne cessaient de les chaparder pour les cacher dans leur maillot de bain.

« Cela ne vous autorise pas à leur caresser les fesses », rétorque le président Alain Reynal.

« J’étais bien obligé de récupérer la marchandise mais je n’avais pas d’intention sexuelle là-dedans », avance le prévenu qui nie les agressions sexuelles.

Pressé par le président, il finit par admettre qu’il y a « un peu de vrai » dans les accusations des fillettes.

Sans en dire plus et avant de se contredire. La patiente sollicitude du vice-procureur Jean-Louis Rey a raison de ses défenses.

« Oui », il a bien touché les fesses de fillettes âgées de 10 à 12 ans.

Dans la salle d’audience, des parents ne peuvent contenir leur énervement.

« C’est une agression sur leur enfant »,

résume Me Christine Maze pour la partie civile.

« Cela marque leur famille, leur vie. »

L’expertise psychiatrique du prévenu parle davantage d’immaturité que de tendance pédophile.

L’ornière de la solitude

« Nous n’allons pas tirer sur l’ambulance », propose le vice-procureur.

« Il a surtout besoin d’être aidé à sortir de l’ornière de la solitude », conclut le magistrat qui s’en rapporte côté peine à prononcer.

En défense, Me Laury Costes ne serait pas contre une peine clémente.

Mais elle rappelle qu’une des fillettes qui fréquentait le village vacances a été victime d’attouchements par le passé.

« Elle a pu contaminer le discours de ses amies », suggère l’avocate qui veut croire son client quand il jure qu’il n’avait pas de mauvaises intentions sexuelles.

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le quadragénaire à quatre mois de prison avec sursis.

Il est désormais inscrit au fichier judiciarisé des auteurs d’infractions sexuelles. Il devra en outre régler des dommages et intérêts aux familles des petites victimes.

Source : Sud Ouest

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