Antony | Sept jeunes jugés six ans après un viol collectif
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 15/03/2017
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En septembre 2011, une adolescente de 14 ans avait été violée par une bande de jeunes de son quartier, le Grand Ensemble d’Antony (Hauts-de-Seine). Sept d’entre-eux sont jugés cette semaine par la cour d’assises des mineurs.
Les faits sont anciens, le traumatisme toujours bien vivace.
La cour d’assises de Nanterre va juger un viol collectif imposé il y a près de six ans à une adolescente de 14 ans par une bande de jeunes de son quartier, le Grand Ensemble, à Antony (Hauts-de-Seine).
Sept accusés sont renvoyés devant la cour d’assises des mineurs pour ce procès qui se tiendra à huis clos toute la semaine.
Deux garçons ont déjà été jugés et condamnés pour leur participation au viol, mais par le tribunal pour enfants car ils avaient moins de 16 ans au moment des faits.
La nuit de cauchemar de l’adolescente remonte à septembre 2011.
Cette jeune fille déjà grandement éprouvée par les viols incestueux qu’elle a subis de son père – celui-ci a d’ailleurs été condamné à huit ans de prison pour viol sur mineur par ascendant – ouvre la porte à un jeune homme lui demandant si son père est là.
Le père était gardien d’immeuble dans cette grande cité d’Antony.
L’homme est alors au travail, le jeune homme qui vient de sonner s’en va.
Ses agresseurs s’étaient masqués le visage
Une demi-heure plus tard, nouveau coup de sonnette.
Elle croit que le visiteur revient.
Mais c’est un groupe de jeunes qui s’engouffre dans l’appartement.
Certains se cachent en partie le visage, ils évitent de s’appeler par leurs noms…
En quelques instants, l’adolescente est assaillie dans la salle de bains et dans la chambre de ses parents, où elle ne trouve pas d’autre issue que celle de se soumettre à ses agresseurs.
Qui ne l’épargnent pas.
Le calvaire a duré environ trois heures.
Agés de 15 à 20 ans
Seul un des garçons de la bande, alors âgé de 15 ans, n’a pas touché à l’adolescente.
Mais il a fait le guet à l’extérieur tandis que ses copains, de 15 à 17 ans pour les mineurs, de 20 ans pour le seul majeur de la bande, contraignaient tour à tour la jeune fille à des relations sexuelles.
Pendant l’instruction, la plupart d’entre eux se sont justifiés en affirmant qu’elle était consentante, voire demandeuse.
D’ailleurs, n’était-elle pas connue pour être une fille facile, ont avancé certains des suspects.
Une réputation acquise par l’adolescente après qu’elle avait été surprise avec son petit copain au collège.
Parmi ceux qui ont participé à la tournante, il y en avait un qu’elle connaissait mieux que les autres.
Cela n’a pas attendri le jeune homme, qui a insulté l’adolescente à plusieurs reprises pendant l’instruction.
Un prévenu qui avait aussi pour habitude d’enregistrer les numéros de ses connaissances féminines sur son téléphone non pas avec leurs prénoms, mais en usant de termes particulièrement vulgaires.
Les accusés risquent jusqu’à vingt ans de réclusion.
Source : Le Parisien
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