Angoulême | Une psychologue de 29 ans ayant écopé de 3 mois de prison pour atteinte sexuelle sur un mineur 17 ans qu’elle suivait, fait appel pour demander une relaxe afin de pouvoir continuer a exercer

Une psy ayant entretenu une relation avec un mineur qu’elle suivait dans un centre éducatif pour délinquants de retour devant la justice

Elle officiait au centre éducatif fermé d’Angoulême.©c. levain

La psychologue qui avait entretenu une relation avec un mineur délinquant du centre éducatif fermé était jugée en appel mercredi. L’avocate générale a requis une dispense de peine.

Le 12 avril 2017, une jeune psychologue de 29 ans du centre éducatif fermé d’Angoulême était jugée devant le tribunal correctionnel pour avoir entretenu une relation avec un mineur délinquant de 17 ans.

Des faits, datant de 2015, qui lui avaient valu une convocation devant la justice pour atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par une personne abusant de l’autorité de sa fonction.

Deux mois plus tard, le tribunal rendait son délibéré et condamnait la psychologue à trois mois de prison avec sursis et l’inscription de cette mention au B2 de son casier judiciaire.

Ce mercredi, le dossier était de retour devant la justice, en appel, à Bordeaux. Cette fois, l’avocate générale a demandé à la cour de la déclarer coupable. Mais a requis une dispense de peine. Ce qui, concrètement, permettrait à cette professionnelle de continuer à exercer dans la nouvelle structure où elle officie actuellement.

L’arrêt de la cour d’appel sera rendu le 13 novembre.

Elle pourrait exercer

Au cours de ce procès en appel, il fut à nouveau question de cette relation entre la psy et le mineur de 17 ans.

“Elle appréhendait l’audience, mais elle a été rassurée. Elle se reproche d’avoir perdu la distance”,

explique son avocat, Me Lionel Bethune de Moro qui a plaidé la relaxe. Pour lui, son statut de psychologue ne lui conférait pas une autorité de fonction.

Pour rappel, l’histoire avait démarré en avril 2015. Après un premier entretien avec cette psy tout juste sortie de l’école, le jeune homme avait obtenu son numéro. S’en sont suivis des SMS réciproques. Et de plus en plus explicites.

Puis le 24 juin, un baiser est échangé au cours d’un second entretien dans le centre éducatif fermé. La première relation sexuelle aura lieu à l’extérieur de l’établissement, alors que le mineur était en fugue.

Quelques mois plus tard, à la suite de rumeurs, la direction du centre éducatif fermé avait envoyé un signalement au parquet. Devant les enquêteurs, le jeune homme avait confirmé cette relation et avait confié avoir des projets avec la psy.

“Elle va donner sa démission et on va partir vivre à Toulouse. Je ne suis pas traumatisé”.

Mais en décembre 2015, la jeune femme avait mis fin à cette histoire. Et sera donc fixée sur son avenir le 13 novembre.

Source : sudouest

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