Aixe-Sur-Vienne | 10 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur une fillette de 6 ans. Le coupable a également spontanément reconnu des viols incestueux

Coupable de viols et d’agressions sexuelles sur une mineure de 6 ans, le pédophile qui a commencé à sévir en 1978 sur sa propre fille part en prison pour 10 ans.

Photo d’illustration ER /Lionel VADAM

Convoqué en garde à vue pour répondre des viols et agressions sexuelles sur une fillette de 6ans, Gérard Bouton a spontanément évoqué des viols sur sa propre fille. Cette dernière a témoigné contre son père lors du procès, bien que les faits qui la concernent sont aujourd’hui prescrits.

Un ex-habitant d’Aixe-Sur-Vienne a été condamné à 10 ans de prison pour des viols et agressions sexuelles sur une fillette de 6 ans. Les faits ont été commis entre 1983 et 1986 à Aixe-Sur-Vienne.

L’information émane de nos confrères du journal Sud-Ouest. La cour d’assises de Saintes (17) a rendu son verdict mercredi soir vers 20h30 à l’issue de 5 heures de délibéré dans une affaire jugée à huis-clos.

Gérard Bouton a été reconnu coupable de viols et agressions sexuelles sur une fillette de 6 ans. Les faits se sont déroulés à Aixe-Sur Vienne entre 1983 et 1985.

L’homme, âgé de 73 ans, était connu dans la petite ville de Haute-Vienne pour s’être présenté aux élections cantonales de 2004 sous l’étiquette de l’UMP. Il a ensuite déménagé à Châtelaillon-Plage en Charente Maritime. Retraité, il était auparavant inspecteur général des ventes d’une grande multinationale.

La victime a déposé une plainte auprès du procureur de la République de la Rochelle en 2014. Elle a dénoncé des viols, fellations et caresses intimes.

Convoqué en garde à vue, sans connaitre l’identité de la plaignante :

“Gérard Bouton a spontanément évoqué des viols sur sa propre fille“, selon Maître Xavier Nogueras, avocat de la partie civile.

C’est ce qui a permis de comprendre la personnalité d’un pédophile qui a commencé à sévir en 1978 sur sa propre fille.

Cette dernière a témoigné contre son père lors du procès. Les faits qui la concernent sont aujourd’hui prescrits.

Maître Nogueras ajoute que :

“la justice est passée 38 ans après leur commission et elle a été très sévère”

L’accusé a été conduit en prison dès la fin de l’audience.

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

 

Un homme de 73 ans vient d’écoper de 10 ans de réclusion criminelle pour des viols sur mineure commis dans les années 80.

En 2014, une femme de 38 ans a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de La Rochelle, dénonçant des viols et des agressions sexuelles dont elle aurait été victime à Aixe-sur-Vienne entre 1983 et 1985 quand elle avait entre six ans et huit ans, révèlent nos confrères de Sud-Ouest.

Elle accuse un père de famille d’une trentaine d’années qui habitait près de chez elle. Cet homme de 73 ans aujourd’hui, a tenté une carrière politique en Haute-Vienne en se présentant à des élections cantonales, sans succès. Depuis, il a quitté la région pour vivre à Châtelaillon-Plage.

Plus de trente ans après les faits, le septuagénaire a comparu devant la cour d’assises de la Charente-Maritime, à Saintes, mardi 10 et mercredi 11 décembre dernier.

La victime l’accuse de lui avoir imposé des pénétrations, des caresses et des fellations. Elle décrit avec détails quatre épisodes, notamment lors d’une fête des voisins.

La propre fille de la victime est venue déposer à la barre, assurant avoir elle-même été victime des agissements de son père entre ses 10 et ses 12 ans, dès 1978.

L’accusé de son côté a toujours nié ces accusations et son avocat a plaidé l’acquittement, pendant le procès qui s’est déroulé à huis-clos. Néanmoins, la cour et les jurés ont suivi la peine de dix ans de prison requise par le parquet général. L’homme est parti directement purger sa peine en prison.

Ce procès a failli ne pas pu avoir lieu, la victime ayant déposé plainte deux mois avant la prescription de l’action publique.

C’est en apprenant que son agresseur allait avoir des petits enfants que celle-ci a franchi le pas et porté l’affaire qu’elle gardait par-devers elle, devant la loi.

« Nous sommes évidemment très heureux que la justice ait fait preuve de fermeté, notamment devant l’attitude de l’accusé qui a nié l’évidence jusqu’au bout», a déclaré Me Xavier Noguéras, l’avocat de la partie civile.

A la fin du procès, l’accusé a assuré qu’il allait faire appel de la décision.

Source : lepopulaire.fr

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