Agen | Jean-Marie Olivier condamné à 13 ans ferme pour viols et agressions sexuelles sur plusieurs mineurs âgés de 6 à 15 ans

Le septuagénaire, accusé de viol et d’agressions sexuelles sur mineurs, a réfuté le moindre passage à l’acte, tout au long du procès.

Illustration : © Breton Thierry

En septembre 2015, période à laquelle Jean-Marie Olivier a été arrêté par les policiers de la brigade des mineurs d’Agen, ces victimes présumées avaient 6, 7, 8, 10 et 15 ans.

L’une d’entre elles, majeure, est considérée comme vulnérable, bénéficiant d’une mesure de curatelle.

Devant la cour d’assises de Lot-et-Garonne, le procès de cet homme de 71 ans, accusé d’agressions sexuelles et de viols depuis 2011, jusqu’à la date de son interpellation.

Les jurés, sous la présidence d’Élisabeth Schellino, auront la tâche ardue d’écouter le récit de ces enfants, dont la dénonciation de l’un a pu libérer les autres.

Le septuagénaire, au casier judiciaire vierge, a toujours nié tout geste déplacé ou agressions envers ces mineurs dont il avait parfois la garde.

Jean-Marie Olivier était l’ami du père de deux petites victimes, et au prétexte de rendre service, est soupçonné d’avoir abusé de sa position pour abuser sexuellement des enfants, mais aussi de leurs camarades, venus leur rendre visite.

A la faveur d’un premier témoignage, les enquêteurs ont pu entendre les enfants ayant été en relation avec l’accusé.

Et au gré des auditions, la liste des victimes présumées s’est allongée, pour porter leur nombre à huit.

Les parties civiles sont représentées au procès par l’association La Mouette, en tant qu’administrateur ad hoc, et assistées par Me Sandrine Derisbourg, Me François Delmouly, Me Alexandre Lutgen et Me Laurent Bruneau.

Défendu par Me Isabelle Gillet, Jean-Marie Olivier doit répondre de viol sur personne vulnérable, viol commis sur un mineur de moins de quinze ans, agression sexuelle incestueuse sur mineur vulnérable de plus de 15 ans et agressions sexuelles imposées à des mineurs de moins de 15 ans.

L’accusé, placé en détention provisoire depuis trois ans et demi, a été condamné à 13 ans de réclusion criminelle.

Sources : Sud Ouest & Sud Ouest

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