Etats-Unis | Morgan Ciprès soupçonné d’avoir envoyé des photos de son sexe à une mineure
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 14/12/2020
- 11:00
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Harcèlement sexuel : le patineur français Morgan Ciprès sous le coup d’un mandat d’arrêt
Le champion d’Europe 2019, catégorie couple, est soupçonné d’avoir envoyé en décembre 2017 des photos de son sexe à une jeune patineuse de treize ans.
Le patineur artistique français Morgan Ciprès est sous le coup d’un mandat d’arrêt en Floride en vue de son inculpation pour avoir avoir envoyé des photos obscènes à une mineure fin 2017, a indiqué mercredi 9 décembre l’avocate de la victime présumée. Contactés par l’AFP, les services du procureur de l’Etat de Floride n’ont pas donné suite.
Selon l’avocate, Andrea Lewis, le parquet de Floride aurait préparé un document inculpant le patineur qui a annoncé sa retraite sportive fin septembre à 29 ans, de transmission de matériel préjudiciable à un mineur par des moyens électroniques.
Ce délit est passible d’une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, selon les textes en vigueur dans l’Etat de Floride. Le délai de prescription est de trois ans, selon les mêmes textes. Or les faits présumés remonteraient à décembre 2017, soit il y a environ trois ans.
En juillet, Morgan Ciprès avait été relaxé par la commission disciplinaire de la Fédération française des sports de glace (FFSG), saisie du dossier des supposés clichés. La FFSG avait alors décidé de ne pas faire appel de cette décision.
En juillet, les services du shérif de Pasco County, en Floride, la juridiction compétente dans l’affaire, avaient indiqué à l’AFP avoir rouvert l’enquête visant Morgan Ciprès sur la base d’éléments nouveaux. Andrea Lewis, avocate de la victime présumée, avait indiqué à l’AFP que les enquêteurs étaient en possession des photos qui auraient été envoyées par Morgan Ciprès.
Selon le quotidien, le patineur de 29 ans, ainsi que ses entraîneurs basés en Floride, John Zimmerman et Silvia Fontana, sont parallèlement visés par une enquête de l’organisation américaine SafeSport, dédiée à la lutte contre les violences dans le sport.
Il est reproché aux entraîneurs d’avoir fait pression sur l’adolescente pour qu’elle garde le silence.
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