Brécey | Il se masturbait dans le jardin de sa sœur, en pensant à ses six neveux et nièces
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 07/12/2020
- 10:00
Un homme de Brécey se masturbait dans le jardin de sa sœur en pensant à ses neveux.
Un homme de Brécey a été jugé pour exhibition sexuelle le 24 novembre 2020, par le tribunal de Coutances.
Un homme de 39 ans était jugé par le tribunal de Coutances pour deux épisodes d’exhibition sexuelle, le 24 novembre.
Le 13 janvier 2020, un jeune homme demeurant un appartement de Brécey, voit son voisin d’en face, s’exhiber entièrement nu à une fenêtre de son habitation.
Des photos ont été découvertes dans son téléphone portable de son sexe et une autre où il est travesti en femme.
En voyant la photo de son sexe, le juge s’interroge sur de petites protubérances apparentes au niveau du prépuce.
Il précise qu’il s’agit de :
« Petites billes de plastique ajoutées à l’aide d’un cutter pour augmenter le plaisir ».
Le mis en cause recommence à deux reprises. S’il ne voit pas le visage de l’individu, il le connaît. Le jeune homme dépose plainte le 16 janvier.
Le voisin, qui a préféré déménager depuis parce qu’il ne voulait pas se retrouver face à un individu potentiellement dangereux, précise :
« Il me regarde avec insistance quand il me croise dans la rue ».
Le 13 septembre dernier, une femme de Saint-Martin-le-Bouillant, voit le prévenu se masturber dans le jardin de sa voisine, la sœur du prévenu.
Au tribunal, l’individu s’explique, sans gêne apparente, qu’il se masturbe pour être vu.
« Je le fais depuis mes 20 ans. J’achète des magazines pédopornographiques sur internet ».
Puis il ajoute devant un juge inquiet qu’il se masturbait dans le jardin de sa sœur, en pensant à ses six neveux et nièces.
Il précise être plus particulièrement attiré par :
« Les jeunes garçons de 10 à 15 ans, mais également par les hommes de 40 à 50 ans ».
Seule la peur de la sanction le freine. Il se considère lui-même, comme « un pédophile » qui n’est pas encore passé à l’acte, par peur de la sanction.
Le président rappelle que le mis en cause a déjà été condamné pour des faits d’attouchements en 1996 et 1997, perpétrés sur son frère de six ans de moins que lui. La magistrate du ministère public a fait part de son inquiétude face à une telle perversité.
Elle requiert une peine de douze mois de détention dont huit de sursis probatoire.
Le prévenu compte déjà douze condamnations à son casier judiciaire.
Le tribunal le condamne à quatre ans de suivi socio judiciaire, assortis de deux ans d’emprisonnement, en cas de non exécution. Il devra se soumettre à des soins psychologiques et à des interdictions de contact avec ses victimes et de toute approche de mineurs. Il devra dédommager les victimes à hauteur de 1233 euros, tous préjudices confondus.
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