Plouy | Le grand-père incestueux condamné à de la prison avec sursis !
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/02/2020
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Sa petite victime n’avait que 9 ans… Le grand-père n’ira pas en prison.
Un septuagénaire a été condamné à deux ans de prison avec sursis, lundi 24 février, par le tribunal correctionnel de Lorient, pour agression sexuelle incestueuse sur mineure de moins de 15 ans.
Un septuagénaire de la région plouaysienne a été condamné, ce lundi 24 février, à deux ans de prison avec sursis, pour agression sexuelle.
Dépressive, sa petite fille avait porté plainte sept ans après les faits.
Il lui aura fallu sept ans pour engager des poursuites contre le compagnon de sa grand-mère. Un homme décrit comme bien sous tous rapports, devant le tribunal de Lorient, aimant et qui inspirait confiance.
Ce lundi 24 février, quand la jeune victime est invitée s’exprimer, c’est avec une voix d’adolescente qu’elle le fait.
Elle raconte dans quelles conditions, alors qu’elle n’avait que 15 ans, elle a été amenée à briser la loi du silence.
Alors qu’elle se trouvait en vacances de Noël chez sa grand-mère et le compagnon de celle-ci, dans la région Plouay, elle avait été victime d’une agression sexuelle de la part de celui-ci.
La scène s’était passée alors que sa mère s’était juste absentée quelques minutes pour faire des courses et que son frère jouait à proximité du bureau où elle se trouvait avec celui qu’elle considérait comme son grand-père.
Au retour de sa mère, elle lui confiera aussitôt que le septuagénaire venait de lui passer la main sous la jupe alors qu’il la tenait sur ses genoux.
Après « avoir passé un savon » au grand-père pour ce geste déplacé, la mère de famille en était restée là, même si les choses n’étaient plus les mêmes…
L’entrée au lycée et le divorce de ses parents feront remonter chez l’adolescente le geste à caractère sexuel que le grand-père avait eu sur elle.
En janvier 2017, alors qu’elle est hospitalisée en raison d’une dépression, elle déverse les raisons de son mal-être…
Elle raconte :
« Pendant tout ce temps, j’ai beaucoup gardé pour moi ».
De son côté, son grand-père conteste toute connotation sexuelle du geste même si, bien des années plus tard, il s’était excusé par voie d’e-mail, pour ce « geste fugace, sans conséquence grave et immédiatement regretté ».
Devant le tribunal de Lorient, ce lundi 24 février, il en a à nouveau contesté tout caractère sexuel, expliquant ne pas avoir passé la main sous la jupe de la fillette.
D’ailleurs, son avocat entendait bien gagner sa relaxe au bénéfice du doute.
Le tribunal n’a pas eu la même interprétation et l’a condamné à deux ans de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve avec obligations de soins et de verser 4 000 € de dommages et intérêts à la victime.
Source : letelegramme.fr
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