Saint-Nolff | Un homme de 33 ans condamné à 2 ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur une mineure de 13 ans qu’il a corrompu pendant 2 ans

L’ex-chauffeur de car condamné à deux ans de prison pour sa liaison avec une mineure

Ouest-France

Un homme de 33 ans a été condamné à 2 ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur mineure, ce jeudi 10 octobre. Alors qu’il était chauffeur de car, il avait corrompu adolescente de 13 ans dans une relation amoureuse interdite durant 2 ans .

C’est le père de famille qui a déposé plainte, lorsqu’il s’est aperçu que sa fille, mineure, avait une relation avec un homme bien plus âgé qu’elle. Les faits, qui ont été jugés, à huis clos, ce jeudi 10 octobre, devant le tribunal correctionnel de Vannes, se sont déroulés à Saint-Nolff, de septembre 2013 à août 2015.

Ils ont débuté alors que le prévenu, aujourd’hui âgé de 33 ans, était le chauffeur du car que l’adolescente empruntait. La jeune fille n’avait que 13 ans. La relation, d’abord amicale, s’était muée en relation amoureuse.

Elle a duré jusqu’à ce que le père de l’adolescente la découvre et alerte la gendarmerie. Sa fille avait alors 15 ans.

Le prévenu était poursuivi pour deux délits : atteinte sexuelle par majeur sur un mineur de 15 ans et atteinte sexuelle sur un mineur de plus de 15 ans commise par une personne ayant autorité sur la victime.

Après délibéré, le tribunal relaxe le prévenu concernant le second délit, estimant que ce dernier n’avait plus autorité sur la victime, n’étant plus chauffeur de car.

En revanche, le prévenu est condamné, pour les faits commis avant les 15 ans de l’adolescente, à une peine de 2 ans de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de 3 ans. Son nom sera inscrit au Fijais, le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

Le prévenu devra se soigner et indemniser sa victime, à hauteur de 2000€, en réparation de son préjudice. Il a, par ailleurs, interdiction d’entrer en contact avec elle.

Son téléphone, dont il s’était servi pour échanger de nombreux SMS avec sa victime, a également été saisi. À l’énoncé du jugement, la présidente du tribunal, Laurence Guilleux, a relevé le « positionnement un peu curieux » du prévenu. Ce dernier s’est, en effet, semble-t-il, présenté comme une victime dans cette affaire, sa compagne l’ayant quitté lorsqu’elle a eu connaissance des faits.

Source : ouest-france

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