Belfort | Un récidiviste de 22 ans condamné à 18 mois de prison pour corruption d’une mineure de 13 ans et pour avoir eu des rapports sexuels avec elle

Un Mulhousien de 22 ans a été condamné par le tribunal de grande instance de Belfort à 18 mois de prison pour avoir « corrompu », participé à la fugue d’une jeune fille de 13 ans originaire de Marseille et, finalement, avoir eu des rapports sexuels avec elle.

Photo ER /Lionel Vadam

Dans l’affaire jugée ce mardi au tribunal de grande instance de Belfort, le prévenu, majeur, a en tout cas été poursuivi pour atteintes sexuelles et non pour viol, après avoir eu des rapports avec une jeune fille de 13 ans, puisque celle-ci s’est dite consentante.

L’histoire débute sur le réseau social TikTok.

La « gamine », comme l’appelle son avocat, y rencontre un Mulhousien de 22 ans déjà condamné en 2017 pour une agression sexuelle sur mineur.

Un rapport psychiatrique entrepris à cette époque faisait état d’un « risque de récidive élevé » et d’une « dangerosité psycho-criminologique ».

Les échanges prennent au fur et à mesure une tournure sexuelle.

« Vous lui avez envoyé 29 photos de votre pénis », illustre la juge.

La jeune fille a également envoyé, à la demande du prévenu, plusieurs photos de sa poitrine.

Au début du mois de juillet, le Mulhousien descend retrouver la jeune fille à Marseille.

Ils s’en vont tous les deux en train et, rapidement, la mère de la victime déclare une fugue.

C’est dans ce train qu’ils ont des rapports sexuels.

Puis, contrôlés, ils sont arrêtés en gare de Meroux.

« Je serais heureuse d’avoir son enfant, c’est l’homme de ma vie », déclare la jeune fille dans le procès-verbal lu par la juge.

Lui l’appelait « ma femme » dans son répertoire et avait parlé d’elle, mentant à propos de son âge, à plusieurs de ses amies.

« Comment avez-vous pu rater son âge ? », questionne alors la juge face à la seule défense du prévenu.

Le profil de la jeune fille sur le réseau social où ils conversent affiche 14 ans.

Idem pour les autres réseaux.

La mère de la victime, avait même envoyé un message au prévenu expliquant que sa fille n’avait « que 13 ans ».

« Est-ce que vous avez conscience de ce que vous avez fait ? », demande enfin la juge.

« Je commence à comprendre… », lui répond le jeune homme.

La décision du tribunal est d’alourdir la peine requise par le procureur, la passant d’un an à 18 mois d’emprisonnement, y ajoutant la mise en place d’un suivi et de soins pour une durée de 5 années.

Source : Est Républicain

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