Abbeville | Un récidiviste condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir violé deux jeunes frères ; Quatre autres personnes condamnées pour non-dénonciation des faits
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 01/01/1970
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Malgré son interdiction d’entrer en contact avec des mineurs, un récidiviste de 27 ans abuse sexuellement de deux jeunes frères sans que leurs parents ne dénoncent les faits d’agressions sexuelles. Il écopera de 15 ans de réclusion criminelle.
Il avait déjà été sévèrement averti par la justice : José*, avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis en août 2015, avec notamment l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs, pour des faits d’agressions sexuelles commises en mai de la même année.
Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 27 ans, n’a pas résisté à ses pulsions.
Il est même allé plus loin, et cela lui coûte très cher.
Ce vendredi, la cour d’assises de la Somme l’a condamné à 15 ans de réclusion criminelle.
Les viols ont eu lieu entre mai 2015 et juin 2016 dans l’ouest de la Somme.
Après un signalement effectué par une assistance sociale d’un centre médico-social, les gendarmes ont enquêté sur les agissements de José sur un enfant de 13 ans.
Ils se rendront vite compte que l’agresseur a fait une autre victime, le grand frère du premier enfant, reconnu handicapé.
José a réussi à se faire une place dans cette famille, y allant de différents cadeaux.
La précédente condamnation de José était connue dans cette famille, mais personne n’a semblé y prêter attention.
Au final, il a été établi que les parents et la sœur des deux victimes étaient au courant des viols que José faisait subir aux deux jeunes garçons. Sans jamais le dénoncer aux autorités.
Aux assises, José, défendu par Me Stéphane Daquo, était jugé depuis mardi.
L’avocat général a requis 12 ans de réclusion criminelle à son encontre. Les jurés sont donc allés au-delà.
Ils ont par ailleurs condamné le père, la mère et la sœur de l’accusé (qui n’ont pas dénoncé les faits) à respectivement 10 mois ferme, un an ferme, et six mois avec sursis.
Une voisine écope de 4 mois de prison ferme pour les mêmes raisons.
G.L.
* Prénom modifié
Source : courrier-picard.fr
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