Les trois parties civiles ont été reconnues comme victimes.
Grâce à une requalification des faits, l’accusé a cependant été acquitté pour une tentative de viol incestueux auprès de son fils Christophe. La tentative de viol a été requalifiée en agression sexuelle. L’avocat général, Paul-Édouard Lallois, avait requis vingt ans de réclusion criminelle.
“La cour retient que les faits sont d’une extrême gravité”, explique le président. Pour la cour, la mise en cause de l’intégrité morale et psychologique des enfants est de nature à remettre en cause leurs reconstructions.
Les traits relevés par les experts psychologues et psychologues qui ont conclu à la dangerosité de l’accusé expliquent la peine prononcée.
Pour les préjudices, les avocats des parties civiles ont demandé 35.000 € pour Valentin (les prénoms ont été modifiés), 30.000 pour Daphnée, 17.500 pour Christophe et 15.000 pour la mère. Me Garcin, qui défendait l’accusé, a demandé à revoir à la baisse ses sommes pour les enfants et de débouter la demande de la mère. “J’estime qu’elle a une grande part de responsabilité.
” La cour a reçu les constitutions de parties civiles et accordent 30.000 € à Daphnée ; 31.000 à Valentin et 17,500 à Christophe, ainsi que 5.000 à la mère.
Les trois enfants accusaient leur père d’abus sexuels et de viols pendant toute leur enfance. Ce dernier a toujours nié les faits. Pourtant, les trois victimes n’ont cessé de répéter tout au long du procès qu’elles ne souhaitaient pas que leur père aille en prison, mais qu’il avoue les faits. Chose qu’il n’aura jamais daigné faire.
Source : lejdc.fr