Lons-le-Saunier | Un récidiviste condamné à un suivi socio-judiciaire de huit ans pour des faits anciens d’agressions sexuelles sur mineur.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 06/12/2018
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Le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier a jugé mardi 27 novembre un retraité habitant de la région de Vouglans pour agression sexuelle sur mineur. L’occasion de se pencher sur le parcours d’un homme attiré depuis très longtemps par les jeunes garçons.
Les faits d’agression sexuelle sur mineur pour lesquels ce Jurassien est jugé remontent à une époque ancienne.
Mais le passé et la personnalité de ce septuagénaire attiré par les jeunes garçons interrogent.
Jugé pour des attouchements sur son petit-fils commis en 2003, cet habitant de la région de Vouglans doit s’expliquer devant un tribunal, 15 ans après les faits.
Procédures judiciaires à rallonge et autres complications expliquent ce si long délai.
Mais la justice n’a jamais vraiment oublié cet homme au passé trouble.
Révélée en 2003, l’agression de son petit-fils n’a pas fait l’objet de poursuite immédiatement.
À l’époque, le père de la victime, fils du prévenu, n’avait pas porté plainte, ordonnant à son père de se soigner.
Conseil que l’intéressé a suivi après être sorti de détention, au début des années 2000.
Il a notamment fait l’objet d’une castration chimique.
Malgré cela, le récidiviste a été condamné une nouvelle fois en 2011 pour des faits similaires.
Depuis sa sortie de prison, il ne fait pas parler de lui et n’est plus en contact avec les mineurs.
Mais vu son passif, on peut se poser la question de sa dangerosité, relève un expert.
Selon lui, le retraité est atteint de troubles psychiatriques importants et a des pulsions pédophiles.
L’inquiétude est partagée par le ministère public.
S’agissant de l’agression sexuelle sur son petit-fils, le retraité dit regretter son geste.
Il les minimise même un peu.
Depuis sa castration, il assure ne plus avoir d’érection.
Le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier l’a condamné à un suivi sociojudiciaire de huit ans.
Il devra continuer à se soigner et se tenir à distance des mineurs.
Rappel L’identité du prévenu, reconnu coupable, est publiée si sa peine est supérieure ou égale à six mois de prison ferme
Source : Le Progrès
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