Tours | Le pédocriminel incestueux condamné à 18 mois ferme pour agression sexuelle sur mineure de 8 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/06/2018
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En 2011, une procédure similaire visant le pédocriminel , avait été classée sans suite
Un homme de 49 ans avait à répondre, lundi, d’accusations d’agression sexuelle commise sur la plus jeune fille de son ex-compagne.
La parole des deux jeunes sœurs a pesé plus lourd. Plus lourd que les tentatives de dédouanement du prévenu, prêt à jurer
« que ces horreurs, je ne les ai jamais commises. »
La lecture de la décision lui semble insoutenable, visiblement agacé par deux heures de débats, bouillonnant dans son box. Insoutenable, à l’image des faits pour lesquels il comparaissait.
Le tribunal a estimé que dans la nuit du 24 au 25 septembre 2015, le pédocriminel à tenté de pénétrer avec un doigt la plus jeune des filles de sa nouvelle compagne, rencontrée deux ans plus tôt sur internet.
Une décision prise malgré le doute que le prévenu s’est attelé à semer durant l’audience. Sauf que voilà, la fillette, âgée de 8 ans à l’époque, l’assure. Cette nuit-là, M. est bien venu s’allonger dans le lit qu’elle partage avec sa sœur aînée.
La « grande » est partie se coucher dans le salon, faute de place. La petite est restée :
« Il m’a bloqué la jambe, je ne pouvais pas partir… Il a touché ma zigounette (sic) avec son doigt […], ça m’a fait très mal », relate la présidente, citant les propos de la victime.
Silence dans la salle, tête dans les mains pour le prévenu.
« J’assume mes responsabilités, pas ce que je n’ai pas fait », répète-t-il.
Oui, il a bu un peu d’alcool au cours de la soirée, avec son amie. Trois vodka-pomme et un repas arrosé suivent. De relation sexuelle, il en reconnaît une; avec la maman.
« Fugace, vu l’état dans lequel il était », lâche-t-elle dans sa déposition.
Mais la fillette, cet ancien alcoolique en sevrage ne l’a pas touchée, il en donne sa parole.
« Pourquoi cette enfant aurait-elle rejoint sa sœur aînée sur le canapé, vers 2 h du matin, en pleurs, s’il ne s’était rien passé ? », questionne l’une des avocates de la partie civile.
Qui plus est prostrée, emmitouflée dans une couette, « pour se protéger », réflexe « parmi les symptômes lors d’une agression sexuelle » poursuit la défense.
La maman, elle, n’entend rien, plongée dans un sommeil profond à coups de somnifères. Tout juste se souvient-elle avoir senti son compagnon rejoindre « lourdement » le lit conjugal dans la nuit.
Le scénario qui s’est joué dans son appartement de Tours-Nord, elle n’en aura connaissance qu’après les confidences de la benjamine à sa sœur, le matin, en partant à l’école. La victime est dépeinte comme fragile, atteinte de troubles autistiques.
« Sa parole ne fait pas tout, mais elle apparaît parfaitement authentique et mérite de ne pas être négligée », insiste le procureur de la République.
« Il ne s’est pas trompé de cible, c’était facile », grondait plus tôt la partie civile.
Une procédure similaire, visant le prévenu en 2011, avait été classée sans suite.
Lundi, « les zones d’ombres pas éclaircies » avancées par son avocat n’ont pas convaincu le tribunal.
Le pédocriminel de 49 ans écope de 18 mois de prison ferme, pour agression sexuelle imposée à une mineure de 15 ans. Une peine assortie de 2.000 euros de dommages et intérêts et d’une inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles.
Source : lanouvellerepublique
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