Châteauroux | Une pédocriminelle organise une soirée avec des pédophiles et sélectionne un homme pour initier sa fille de 12 ans au sexe

Un tribunal de l’Indre a condamné une mère coupable d’avoir recruté sur Internet un pédophile de 20 ans (également condamné lors du procès) pour l’imposer sexuellement à sa fille âgée de seulement 12 ans. Le manège pervers, à base d’”initiation progressive”, a duré un an.

©Damien Meyer/AFP

La présidente du tribunal elle-même n’en revient pas, en qualifiant l’affaire de “hors norme”. A Châteauroux, une mère de famille et un jeune homme ont été condamnés vendredi 7 dans une affaire pédophile au déroulé à peine croyable.

La femme a en effet été reconnue coupable d’avoir organisé une fête étrange où elle a réuni plusieurs hommes afin de livrer sa fille vierge de 12 ans à l’un d’entre eux. Le vainqueur de ce concours sordide était également sur le banc des accusés, ayant bel et bien “consommé” son “lot”.

Les faits remontent à 2016. La mère de famille, amatrice de jeux en ligne et de réseaux sociaux à hautes doses décide d’organiser une soirée perverse au domicile familial dans un village de l’Indre. Cette dernière, après des “recherches initiatiques”, décide de convier plusieurs inconnus chez elle.

Le but de la soirée? Décider lequel de ces pédophiles aura le droit d’initier sa fille préadolescente à la sexualité. La mère poussera le vice jusqu’à demander à son enfant lequel est son “préféré”.

La petite désigne Adrien, 20 ans, originaire de Cholet (Maine-et-Loire). Après une première soirée où tous les invités dorment chez la mère de famille, les convives repartent le lendemain. Tous, sauf Adrien. Lui, aura le “droit” le soir du deuxième jour de se glisser dans le lit de la victime. Et le pervers ne se fera pas prier.

“Vous avez dormi, ce second soir, dans le lit de cette jeune fille et procédé à de premiers attouchements” lui lance la présidente.

L’homme admet les faits, sans réellement parvenir à les expliquer de manière intelligible.

Débute alors pour la victime une année de sévices sexuels. Pour la mère, c’est une “initiation”. Pour la justice ce sont plus pragmatiquement “des baisers sur la bouche, des caresses sexualisées” tombant sous le coup de la loi. A chaque vacances scolaires, la jeune fille va devoir accepter la présence de son agresseur qui va aller de plus en plus loin

En février 2017, le père de la victime alerté par sa belle-sœur qui est tombé sur des photos suggestives sur les réseaux sociaux, porte plainte auprès de la gendarmerie d’Issoudun.

La défense a essayé d’expliquer que la mère est une “dépressive qui vit dans le monde virtuel des écrans et des réseaux sociaux”, tandis que le jeune homme qui a agressé sexuellement la proie de cette machination est “en permanence sur les jeux vidéo et semble rester dans cet univers” .

Leurs avocats ont voulu dresser le portrait de deux personnes ayant complètement décroché avec la réalité.

Les deux accusés seront condamnés, lui pour agression sexuelle et elle pour “complicité d’atteinte sexuelle par majeur sur un mineur” à trois ans de prison dont 30 mois avec sursis et 6.500 euros de dommages et intérêts pour le père de l’enfant.

Les duo devra se soumettre à une obligation de soins et sera  également inscrit au fichier automatisé des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : francesoir.fr

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