Grau-Du-Roi | Soupçonné d’agression sexuelle sur 3 fillettes au Grau-du-Roi, Luc Tangorre retourne en prison pour une autre affaire
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 30/08/2019
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Il doit comparaître en septembre à Nîmes pour l’agression de 3 fillettes au Grau-du-Roi. A 60 ans, Luc Tangorre vient d’être emprisonné à Lyon pour une autre affaire. Le multi-récidiviste est déjà connu en Occitanie pour le viol en 1988 de 2 touristes américaines durant la féria de Nîmes.
60 ans, il vient d’être placé en détention provisoire pour avoir repris contact avec une jeune fille de 14 ans qu’il avait tenté d’agresser sexuellement en 2017 dans le Rhône. Ce n’est qu’un retour en prison de plus pour Luc Tangorre. L’homme plusieurs fois condamné doit comparaître à Nîmes, prochainement, le 12 septembre prochain, pour l’agression de trois fillettes au Grau-du-Roi en 2014.
Premier procès en 1983 pour 4 viols à Marseille
En 1983, le premier procès de Luc Tangorre suscite un vif intérêt médiatique. Il porte sur les agissements de l’accusé, alors étudiant en sport à Marseille. L’homme avait toujours nié les faits qui lui étaient reprochés, criant à l’erreur judiciaire après sa condamnation à 15 ans de prison pour quatre viols, une tentative et six attentats à la pudeur commis dans les quartiers Sud de Marseille entre 1979 et 1981.
Libéré et célèbre grâce à la thèse de l’erreur judiciaire
Une partie de la presse et un comité de soutien avaient alors pris la défense de ce “coupable à tout prix”, comme l’avait désigné la chercheuse du CNRS Gisèle Tichané dans un livre paru sur l’affaire. Suite à cette mobilisation, Luc Tangorre avait obtenu une grâce partielle présidentielle de François Mitterrand en 1987.
Un multi récidiviste qui sévit dans le Gard depuis plus de 30 ans
Alors qu’il était en liberté depuis quelques mois, Luc Tangorre avait récidivé en violant deux touristes américaines lors du week-end de la Feria de Nîmes à la Pentecôte 1988. En 1992, il sera condamné pour ces faits à 18 ans de prison et mis en liberté conditionnelle 8 ans plus tard.
En 2014, Luc Tangorre est de nouveau soupçonné. Cette fois il s’agit de l’agression sexuelle sur trois fillettes au Grau-du-Roi. C’est cette affaire qui sera jugée le 12 septembre à Nîmes.
Mais entre temps, en 2017, Luc Tangorre s’en prend à une jeune fille de 14 ans à Saint-Martin-en-Haut, dans le Rhône. Mis en examen pour tentative d’agression sexuelle, il était sous contrôle judiciaire depuis août 2018 lorsqu’il a recroisé sa victime, en décembre 2018 et juin 2019 alors qu’il avait interdiction d’entrer en contact avec l’adolescente.
Source : France 3
Les charges s’alourdissent contre Luc Tangorre, récemment auditionné pour de nouveaux faits d’agression sexuelle dont aurait été victime une adolescente de 14 ans, au Grau-Du-Roi, durant l’été 2014. Il a été placé en garde à vue par la brigade de recherches de Vauvert dans le Gard.
L’affaire devrait être jointe à une autre procédure d’instruction en cours à Nîmes, ce qui porterait à trois le nombre de victimes de Luc Tangorre pour le seul été 2014 sur la commune du Grau-Du-Roi.
De nouveaux faits compliqués à nier au regard du passif de ce délinquant récidiviste, déjà condamné par deux Cour d’Assises pour les viols de plusieurs jeunes femmes, et qui fut un temps le porte-drapeau de l’erreur, et même du complot judiciaire.
Cette nouvelle affaire Tangorre a démarré il y a deux ans, le 12 août 2014, avec la mise en examen du quinquagénaire à Nîmes. Sur la commune du Grau-Du-Roi, une fillette affirme avoir subi des attouchements sexuels alors qu’elle jouait dans un jeu de plage gonflable. Luc Tangorre, arrêté l’après-midi même des faits, est formellement identifié par la victime. Mis en examen pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans, il est placé sous contrôle judiciaire et confronté à la partie civile courant octobre 2015.
L’affaire a depuis progressé
De source judiciaire, il y aurait en effet au total trois victimes dans ce nouveau dossier Tangorre, trois vacancières n’ayant aucun lien entre elles, si ce n’est d’avoir été victimes d’agressions sexuelles au Grau-Du-Roi durant l’été 2014.
Luc Tangorre, qui reste bien entendu présumé innocent, nie les faits. Une habitude pour ce récidiviste dont la force de conviction a berné un grand nombre d’intellectuels avertis dans les années 80.
En 1983, Luc Tangorre, alors étudiant, criant à l’erreur judiciaire après sa condamnation à 15 ans de réclusion pour quatre viols, une tentative et six attentats à la pudeur commis dans les quartiers sud de Marseille entre 1979 et 1981, avait réussi à rassembler autour de lui un vaste comité de soutien et à attirer l’attention d’intellectuels et d’une partie de la presse.
L’historien Pierre Vidal-Naquet, dont le frère assurait la défense de Tangorre, publiera même dans Le Monde une tribune intitulée «Le viol est un crime, l’erreur judiciaire aussi», signée par de nombreuses personnalités.
Marguerite Duras, Françoise Sagan, Claude Mauriac, Jean-Claude Gaudin, Dominique Baudis, entre autres, lui apportèrent également leur soutien. Luc Tangorre, fort d’un si prestigieux aéropage, avait obtenu une grâce présidentielle partielle de François Mitterrand. Il est sorti de prison le 15 février 1988.
Quelques mois après sa libération, Luc Tangorre était de nouveau interpellé et accusé du viol de deux étudiantes américaines, des faits commis trois mois à peine après sa sortie de prison.
Durant ce second procès, en 1992, Luc Tangorre, entouré de pas moins de six avocats cria au complot, accusant la police d’avoir cherché à se venger de l’affront de la grâce présidentielle.
Un mode de défense qui n’a guère convaincu que ses parents. Pierre Vidal-Naquet publiera des excuses.
Après être sorti de prison, Luc Tangorre est apparu dans l’émission “Faites entrer l’accusé”.
A visage flouté, il avait eu le loisir d’y soutenir une thèse complotiste. Luc Tangorre semblait encore disposer aux alentours de 2009-2011 de quelques soutiens, très actifs dans le commentaire, généralement peu amènes, des articles traitant de ses multiples affaires. Notre site, notamment a connu quelques vagues de commentaires pro-Tangorre tous construits sur le même modèle, invoquant généralement des divergences mineures dans les témoignages des victimes, par ricochet accusées de participer à la machination ourdie par la police et la justice. Ils ne sont plus nombreux aujourd’hui à soutenir cette thèse
L’actuel avocat de Luc Tangorre souhaite manifestement éviter les écueils passés et affirme que les antécédents judiciaires de son client n’ont aucune incidence sur les charges qui pèsent aujourd’hui contre lui.
Le profil de Luc Tangorre fait craindre à certains enquêteurs que d’autres victimes ne soient découvertes à l’occasion de l’enquête.
Virginie Ikky, pour Greffier Noir
Source : http://www.greffiernoir.com/
Ndlr : L’avocat de ce multirécidiviste ose affirmer ” que les antécédents judiciaires de son client n’ont aucune incidence sur les charges qui pèsent aujourd’hui contre lui “… Son conseil nous prendrait-il pour des imbéciles !? Ce pédocriminel criait au complot contre les enquêteurs, soutenu par le président, par des politiques dans les années 80, aujourd’hui il est de nouveau accusé d’actes criminels, à quand une vraie justice? À ce jour, Luc Tangorre est libre sous contrôle judiciaire, contre l’avis du parquet qui avait requis la détention provisoire.
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