Avignon | Il prétend qu’il est devenu pédophile « par hasard »
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 21/01/2016
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À en croire le prévenu, hier au tribunal correctionnel d’Avignon, ses fantasmes pédophiles seraient nés par hasard.
«Un jour j’ai cliqué sur un lien internet et je suis tombé sur ça », confie ce Cavaillonnais de 49 ans.
« C’est un coup de folie que j’ai eu »
Depuis il n’a jamais pu décrocher. Pour finir par déraper avec la petite-fille de sa compagne.
Entre fin 2013 et le printemps 2014, le prévenu a demandé à l’enfant de le masturber à deux reprises. Des agressions sexuelles qui ont eu lieu sur le canapé du salon et dans les toilettes. « Je n’ai pas trop d’explication. C’est un coup de folie que j’ai eu », indique le prévenu.
Un homme qui, pour la première fois, hier, a reconnu que l’enfant disait la vérité.
« Je n’aurais jamais dû le faire, c’est vraiment très violent. Maintenant je sais que je lui ai fait du mal ».
Son avocate Me Marie-Blanche Tapiero-Sauviat a plaidé pour une peine mixte mais le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public.
Maintenu en détention, son client écope de trois ans ferme et d’autant de temps de suivi sociojudiciaire. Tout manquement à ses obligations de soins lui fait encourir un an de prison supplémentaire. La fillette et ses parents, dont Me Serge Billet a porté la parole, ont obtenu 9 000 euros de dommages et intérêts.
Des images zoophiles mettant en scène des mineurs
La victime était âgée de cinq ans l’an dernier quand les parents ont découvert les abus sexuels. C’était au cours d’un bain. Leur fille leur a demandé si elle pouvait toucher le sexe de son père… Comme avec son papi.
L’enquête a révélé que le prévenu a essayé de se débarrasser de près de 2000 images pornographiques mettant en scène des adultes. Mais aussi environ 300 représentations d’enfants nus. Certaines avec des adultes et d’autres avec des animaux. « Je les regarde juste… Je n’ai pas de pulsion », souligne ce père d‘un adolescent.
Décrit par l’expert psychiatre comme replié sur lui-même, marqué d’une immaturité psychoaffective, « il présenterait une dangerosité faible mais non négligeable ».
Source: http://www.ledauphine.com/
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