Bastia | Un homme de 25 ans condamné à 5 ans de prison

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Encore une justice laxiste qui encourage les pédocriminels
Le verdict est tombé. À l’issue du délibéré, la cour d’assises a condamné cet homme, qui était mineur au moment des faits, à la peine de 5 ans d’emprisonnement délictuel dont 3 avec sursis pour des viols sur deux jeunes filles de 13 ans.

Après trois jours d’audience à huis clos, la cour d’assises des mineurs de Haute-Corse a condamné, ce mercredi 7 mai au palais de justice de Bastia, un homme de 25 ans, à la peine de 5 ans d’emprisonnement délictuel dont 3 avec sursis simple pour des faits de viol commis sur deux mineures de 13 ans, entre novembre 2016 et mars 2017, ainsi que pour des violences.

Ce dernier a été reconnu coupable de l’ensemble des faits reprochés.

Il était mineur au moment des faits, raison pour laquelle son identité n’est pas dévoilée.

Inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles

La présidente de la cour d’assises a indiqué que les deux ans de prison ferme pourront être aménagés à l’issue de l’audience devant le juge d’application des peines.

L’avocat général avait requis, en fin de matinée, la peine de 5 ans d’emprisonnement dont 3 ans avec sursis simple.

Il avait également demandé que la partie de prison ferme soit aménagée.

Un suivi sociojudiciaire a également été prononcé à l’encontre de l’accusé pour une durée de 3 ans avec obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec les victimes.

La condamnation est assortie d’une inscription au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Les parties civiles font part de leur soulagement

Réagissant au verdict, Me Jean-Pierre Ribaut Pasqualini, qui défendait une des victimes, aux côtés de Me Manon Rumin Pasqualini, a souligné :

“Nous sommes satisfaits de la déclaration de culpabilité que nous attendions depuis des années, mais nous estimons que nous n’avons pas nous à prononcer sur la peine. Nos clientes sont soulagées d’être parvenues au terme de ce long parcours judiciaire.”

Me Anna-Livia Guerrini, le conseil de la seconde victime, indique que celle-ci “va pouvoir désormais faire le deuil de cet épisode douloureux de sa vie.”

Du côté de la défense, Me Wajdi Daagi a précisé que son “client n’entend pas faire appel de cette décision. Il souhaite tourner définitivement la page sur toute cette histoire.”

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