Brésil | Un père de famille séquestre et abuse de sa femme et de ses enfants pendant 20 ans

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La “Maison de l’horreur”
Un père de famille de 54 ans est soupçonné d’avoir emprisonné sa femme, leurs sept enfants et sa belle-mère pendant vingt ans. Il est aussi accusé d’avoir abusé de chacun d’entre eux.

Une « maison de l’horreur », à l’est du Brésil. Un père de famille de 54 ans est soupçonné d’avoir retenu à son domicile sa femme, leurs sept enfants et sa belle-mère pendant vingt ans. Il est aussi accusé d’avoir abusé de chacun d’entre eux, selon la presse locale.

Les crimes présumés ont été mis au jour après que l’une des filles s’est échappée de la maison, située à Novo Oriente de Minas, dans l’État brésilien de Minas Gerais, dans l’est du pays, ont rapporté plusieurs médias brésiliens dont le journal « Diario Do Rio Doce ».

L’épouse, inconnue des voisins

Le suspect présumé, dont le nom n’a pas été mentionné, aurait retenu captive sa femme de 40 ans pendant presque toute la durée de leur mariage.

« La victime ne quittait la maison que pour recevoir des prestations et était souvent accompagnée par lui » ont indiqué les autorités locales avant d’ajouter : « aucun voisin ne la connaissait, même ses proches n’avaient pas accès à elle ».

Les enfants, âgés de 3 à 22 ans, tous captifs, auraient également été agressés.

On apprend notamment que les filles du couple ont affirmé avoir été abusées sexuellement par leur père, abonde encore la police locale.

Épiés jusque dans la salle de bain

D’après les rapports saisissants rédigés par les autorités, le quinquagénaire aurait fait des trous dans les murs de la maison afin de voir ses occupants prendre des douches et se changer.

La belle-mère, aujourd’hui décédée, a aussi été victime du chef de famille : abusée sexuellement avant de trouver la mort au domicile du couple.

Selon nos confrères, elle serait décédée après être tombée malade et n’avoir pas reçu les soins appropriés pour traiter son affection.

Désormais face à la justice brésilienne, ce suspect présumé est visé par plusieurs chefs d’accusations : séquestration illégale, viol sur personne vulnérable, violence psychologique, avortement et dissimulation de cadavre, précisent les médias brésiliens.

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