France-Allemagne | Un réseau pédocriminel se fait passer pour un fan club d’une chorale

oui

Pédocriminel En liberté

19 hommes âgés de 36 à 75 ans feraient partie de ce réseau
Un réseau pédocriminel se ferait passer pour un fan club des “Tempo Kids”, une chorale française d’enfants. 19 hommes – 17 allemands et 2 états-uniens – âgés de 36 à 75 ans feraient partie de ce réseau. La parquet d’Hanovre, en Allemagne, enquête.

Parmi les suspects figurent un homme de 65 ans originaire de Seelze près de Hanovre et un homme de 63 ans du district d’Hildesheim.

Tous deux travaillaient comme chefs de chœur ou donnaient des cours particuliers de musique.

Un porte-parole du parquet de Hanovre a confirmé les informations des médias.

Dix-neuf membres présumés du fan club « Tempo Kids » s’étaient donné rendez-vous lors d’un événement musical en France.

Les hommes, âgés de 36 à 75 ans, sont accusés d’avoir acheté, possédé et distribué du matériel pédopornographique.

Parmi les suspects figurent 17 Allemands et deux Américains. (voir cet article)

Selon le “Hanoversche Allgemeine Zeitung”, les appartements, les chambres d’hôtel et les voitures des suspects ont été perquisitionnés fin avril.

Les autorités françaises ont également été impliquées dans le raid car il a eu lieu en France, a indiqué le porte-parole.

L’enquête sur ce présumé réseau pédocriminel a débuté lors d’une perquisition à l’appartement de l’homme de 65 ans dans le cadre d’une autre affaire.

L’ancien chef de chœur de Seelze est actuellement jugé devant le tribunal régional de Hanovre pour abus sexuel sur enfant.

Selon le “Hanoversche Allgemeine Zeitung”, le retraité aurait agressé sexuellement une jeune de 13 ans de la région de Leipzig entre 2021 et début 2024.

L’homme de 63 ans est également soupçonné d’autres abus sexuels.

Son mandat d’arrêt a été révoqué sous certaines conditions, a indiqué le porte-parole du parquet de Hanovre….

Jusqu’à présent, les autres suspects du fan club allemand du chœur de garçons français ne font l’objet d’une enquête “que” pour détention et diffusion de représentations d’abus sexuels sur des enfants.

Les enquêteurs évaluent actuellement 10 000 éléments, y compris les principaux supports de données.

On ne sait pas encore quand des accusations pourront être déposées.

Source(s):