Alès | La justice encore une fois laxiste dans une affaire d’inceste

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Pédocriminel En liberté

Déjà condamné à quatre reprises pour des violences sur son père et sa belle-mère et des vols
Tribunal d’Alès : un an de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement sa demi-sœur

Ce lundi 17 juillet, au palais de justice de la capitale des Cévennes, un jeune homme, âgé de 21 ans, a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur sa demi-sœur, à Boisset-et-Gaujac.

“C’est très grave. J’ai honte.”

Ce sont les mots du jeune prévenu de 21 ans, appelé à la barre du tribunal correctionnel d’Alès, ce lundi, lors d’une audience présidée par Amandine Abegg, pour répondre des faits d’agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans entre mai 2020 et janvier 2021.

Le prévenu a de suite reconnu la véracité des faits et n’a pas souhaité faire de commentaires supplémentaires.

“C’est difficile d’en parler.

Ça sera toujours dans ma tête”

a-t-il simplement avoué.

D’autant plus difficile que la victime n’est autre que sa demi-sœur, absente lors de ce procès et âgée entre 9 et 10 ans au moment des faits.

Selon les déclarations de l’adolescente, son demi-frère s’est rendu coupable d’attouchements sur ses parties intimes, à travers les vêtements et sur sa peau directement.

Une situation loin d’être stable

L’avocate de la partie civile a appuyé sur le fait que l’adolescente était devenue violente et qu’elle n’allait pas bien du tout.

Tandis que le conseil de la défense, Me Guillaume Garcia, s’est appuyé sur un contexte familial “pas propice à l’épanouissement personnel” et des parents “pas au niveau”.

Il a aussi souligné la datation difficile des faits qui reste floue, même pour la jeune fille, et le caractère “isolé” de l’acte de son client.

“Il a une réelle peur d’aller en prison”

a-t-il ajouté.

La prison, le prévenu la connaît puisqu’il a déjà été condamné à quatre reprises pour des violences sur son père et sa belle-mère et des vols, toujours dans le cercle familial et pour lesquels il a déjà purgé 10 mois de prison en 2022.

Une situation délicate pour le mis en cause, d’autant plus que s’ajoute un manque de situation stable.

12 mois de prison avec sursis

Il a aussi violé le contrôle judiciaire sous lequel il était placé depuis une précédente audience en rentrant en contact avec la victime.

“Elle m’envoie des messages sur Snapchat;

elle veut me voir”

a-t-il expliqué.

Après que le parquet a requis un an de prison, dont la moitié avec sursis probatoire, le prévenu, natif de Pontoise, a été reconnu coupable et condamné à 12 mois d’emprisonnement, assortis d’un sursis probatoire renforcé de deux ans.

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