Perpignan | Il viole sa belle fille de 13 ans et lui fait six enfants, Maître Canon demande le sursis et l’obtient

En 1997, à ses 13 ans, il lui donne un cours d’éducation sexuelle appliquée. Entre 2000 et 2003, la jeune fille donne naissance à trois bébés.

Le tribunal de Perpignan a condamné le pédocriminel à 3 ans de prison avec sursis pour “atteintes sexuelles sur mineure, sans contrainte ni surprise”

Deux enfants sont nés de sa première union. Il s’est ensuite remarié et a eu le bonheur d’être encore père à cinq reprises. Il s’occupait aussi de sa belle-fille à qui il fera six enfants! Elle accouchera pour la première fois à l’âge de 17 ans.

Tout débute en 1997. Elle est alors âgée de 13 ans.

“Il m’a appelée dans son bureau et m’a dit qu’à mon âge je devais savoir certaines choses”.

Alors, il lui a donné un cours d’éducation sexuelle appliquée… Dès lors, les relations entre l’homme de 48 ans et la gamine de 13 ans deviennent habituelles. Entre 2000 et 2003, la jeune fille donne naissance à trois bébés.

Pour justifier ses maternités, la jeune maman s’est inventé un fiancé militaire qu’elle ne voit que de manière épisodique, durant ses permissions. Pourtant, en 2005, elle se serait confiée à sa mère. Laquelle quitte immédiatement son mari.

Alors, ce dernier change de région, en emmenant sa jeune maîtresse. Le “couple” s’installera ensuite dans les Pyrénées-Orientales et aura encore trois enfants.

À l’âge de 27 ans, la jeune femme rencontre un garçon de son âge. Elle dépose plainte pour viols dans la foulée. Le juge, sans preuve d’une absence de consentement, prononce un non-lieu en ce qui concerne les viols.

En revanche, le consentement n’est pas retenu lorsqu’il s’agit d’un mineur de moins de 15 ans, ni lorsque le mineur a entre 15 et 18 ans mais que les faits concernent une personne ayant autorité. Un beau-père par exemple…

Le consentement… d’un enfant de 13 ans

Mardi, 20 ans après le début de cette union ambiguë, l’homme comparaissait devant le tribunal de Perpignan pour “atteintes sexuelles sur mineure, sans contrainte ni surprise“. Il peut difficilement nier puisqu’il a reconnu la plupart de ses paternités. Mais, il affirme que c’est la jeune fille qui l’a aguiché jusqu’au moment où il a fini par céder.

“Elle n’était pas vierge et je croyais qu’elle prenait la pilule”.

“Mais… en tant qu’adulte vous ne vous êtes pas posé la question du consentement d’une enfant de 13 ans ?” questionne le juge.

“Ah, j’ai été surpris quelle se laisse faire”. Un ange passe.

C’est la procureure qui réagit :

“Et la contraception, si elle ne l’utilisait pas, vous ne pouviez pas vous protéger ?”

“C’est compliqué… Et j’étais très attaché à elle, je ne pouvais pas m’en séparer”.

“En vous entendant, j’ai cru qu’on avait interverti les dossiers, reprend la magistrate. Que vous avez été contraint par un petit démon de 13 ans ! Êtes-vous capable de respecter un interdit ?”

Elle requiert 3 ans de sursis avec mise à l’épreuve.

Maître Anne-Laure Canon et “l’histoire d’un amour interdit”

Maître Anne-Laure Canon a demandé le sursis en faveur du pédocriminel

“C’est l’histoire d’un amour interdit, intervient Me Canon. Il avait de vrais sentiments amoureux pour elle. C’est ce qui lui a fait dépasser la morale et la loi. Mais, la famille le dit, elle aussi était amoureuse. Une mise à l’épreuve 20 ans après les faits? Un sursis simple suffit.”

“Il avait de vrais sentiments amoureux pour elle”

Source: midilibre

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