Vosges | 4 adultes devront s’expliquer pour des faits de viols et agressions sexuelles sur trois mineurs.

Un procès collectif pour des viols et agressions sur trois mineurs

Deux hommes se voient reprocher des faits de viols sur une fillette de 5 ans. Ces bourreaux sont également accusés d’agressions sexuelles sur d’autres jeunes victimes, dont leurs fils respectifs. Une femme d’une quarantaine d’années devra s’expliquer quant à elle sur des faits d’agressions sexuelles sur trois victimes, dont deux étant ses propres garçons. Enfin, une mère comparaîtra pour ne pas avoir dénoncé les viols subis par sa fille.

La première session des assises des Vosges s’est ouvert ce lundi avec un dossier très glauque. Deux hommes et deux femmes devront s’expliquer pour des faits de viols et agressions sexuelles sur trois mineurs.

C’est dans un contexte très particulier que s’est ouvert, ce lundi, la première session d’assises de 2020. Avec la grève des avocats, un éventuel renvoi de la première affaire est à envisager alors que le premier dossier est programmé sur cinq jours.

Un long procès qui se justifie par l’étendue des qualifications reprochées à quatre accusés au total. Dans le box, ce sont deux hommes et deux femmes qui comparaîtront surtout pour des faits on ne peut plus glauques commis sur trois enfants.

Les deux hommes se voient reprocher des faits de viols et d’agressions sexuelles commis aux environs de 2012.

L’enquête a ainsi mis en évidence des viols qu’aurait subis une fillette de 5 ans. Ses « bourreaux » seraient ces deux hommes. L’un est âgé d’une quarantaine d’années tandis que le second est un trentenaire.

En dépit de déclarations qui ont beaucoup varié au cours de leurs auditions, les deux hommes ont, à un moment donné, concédé ces actes de viols.

Ils sont également accusés d’agressions sexuelles sur d’autres jeunes victimes. Le trentenaire s’en serait pris à son propre fils, qui n’était même pas âgé de deux ans à l’époque.

Quant au quadragénaire, il se voit reprocher aussi des agressions sexuelles sur son fils alors qu’il avait entre deux et quatre ans.

Une femme d’une quarantaine d’années devra, quant à elle, s’expliquer sur des faits d’agressions sexuelles sur les trois victimes, les deux jeunes garçons étant ses propres enfants.

Enfin, la mère de la fillette comparaîtra pour ne pas avoir dénoncé les viols subis par son enfant. D’après ses propres déclarations, la mère de famille a affirmé que sa fille s’était plainte auprès d’elle des faits commis par le trentenaire qui n’était autre que son compagnon à l’époque.

Source : vosgesmatin.fr