Vendée | « Viols » et « agressions sexuelles » commises sur 7 enfants de son entourage

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Laxisme judiciaire pour l’ex-pompier volontaire condamné à 11 ans de prison…
La cour criminelle de Loire-Atlantique a prononcé, ce jeudi 23 septembre, 11 ans de réclusion criminelle à l’encontre de l’ex-pompier, jugé depuis 4 jours pour des « viols » et « agressions sexuelles » commises sur 7 enfants de son entourage.

L’homme, connu localement pour avoir été pompier volontaire à Challans et Saint-Jean-de-Monts, devra en outre se plier à un suivi socio-judiciaire de cinq ans à sa sortie de détention.

Les cinq magistrats professionnels lui ont également fait injonction de suivre de soins ; il aura aussi interdiction d’entrer en contact avec ses victimes et une interdiction définitive d’exercer une activité professionnelle ou bénévole en contact avec des mineurs. Enfin, il sera inéligible pendant dix ans, a décidé la cour criminelle de Loire-Atlantique.

Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer à intervalles réguliers à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche de son domicile.

Cet homme âgé aujourd’hui de 28 ans avait été dénoncé en décembre 2018 par un ancien collègue qui le considérait comme « un ami de la famille » : ses deux fils de 8 et 9 ans lui avaient révélé qu’il leur avait demandé de le « sucer entre les jambes ».

Ou qu’il leur avait « mis la main dans le slip », à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée), quand il les gardait en l’absence de leurs parents.

Les deux frères avaient aussi révélé qu’ils avait été contraints de masturber cet ancien bénévole de la Protection civile « avec leurs pieds ». Or, la compagne de l’accusé avait confirmé qu’il était « fétichiste des pieds », comme lui-même se définit…

La plainte du père des deux enfants n’était pas une première pour lui : il avait déjà été entendu par la gendarmerie de Challans (Vendée) pour des faits similaires commis sur un autre garçon de son entourage, âgé aujourd’hui de 12 ans.

L’accusé avait connu sa mère dans un centre de rééducation à Saint-Gilles-Croix-de-Vie après un grave accident de la route en 2014 qui l’avait laissé deux mois dans le coma, au retour d’un voyage en Thaïlande « avec l’amicale des sapeurs-pompiers ».

Sa petite soeur et son petit frère avaient également révélé avoir été contraints, plus jeunes, de lui faire des masturbations « avec les pieds » ou des fellations quand ils habitaient à Challans puis Saint-Philbert-de-Grandlieu (Loire-Atlantique).

D’autres faits, commis sur un autre garçon à Saint-Molff (Loire-Atlantique), avaient enfin été établis par les enquêteurs.

Dès l’ouverture de son procès, cet homme de 28 ans avait commencé par lire une lettre dans laquelle il se dit « mal dans [sa] peau et dans [sa] tête » et fait état de sa « honte d’avoir détruit ces enfants ».

Jusqu’alors inconnu de la justice, il encourait aujourd’hui vingt ans de réclusion criminelle.

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