Tahiti | Accusés d’agressions sexuelles, 3 moniteurs de colonie écopent de 2 ans de prison chacun
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 17/05/2017
- 00:00
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MAJ du 17/03/17
Ce mardi 16 mai, une affaire d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans a été jugée par le tribunal correctionnel.
Trois des suspects ont été condamnés à deux ans de prison ferme.
L’affaire remonte à avril 2011, à la presqu’île.
Des moniteurs de colonie de vacances sont accusés d’avoir proposé des fellations à des enfants.
Poursuivis pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, les suspects ont été jugés devant le tribunal correctionnel.
Sur les quatre moniteurs, trois ont été condamnés et reconnus coupable, un a été relaxé.
Les trois condamnés ont écopé des peines de quatre ans de prison assorties de deux ans de sursis, et une interdiction d’exercer une fonction avec des mineurs.
Tous les trois sont également inscrits au fichier des délinquants sexuels.
Ils devront aussi verser des dommages et intérêt aux victimes.
Source : La 1ère
Article du 15/03/17
Mardi 14 mars au tribunal correctionnel, comparaissaient un directeur et trois moniteurs d’un centre de vacances, pour agression sexuelle sur mineurs. Des faits qui remontent à 2011.
Le procureur a requis des peines de 4 à 2 ans de prison avec sursis.
L’affaire a été jugée à huis clos partiel.
Les quatre raerae (le directeur et trois moniteurs) sont poursuivis pour avoir fait des fellations à de jeunes garçons mineurs, âgés de 13 à 17 ans, lors d’un camp de vacances en 2011 et 2012, à Tahiti, en échange d’alcool et de cigarettes.
Seuls deux des quatre plaignants étaient présents, dans la salle.
L’une des victimes, âgée de 17 ans aujourd’hui, accuse le directeur de lui avoir fait une fellation pendant son sommeil.
Il se serait débattu.
Le directeur lui aurait par la suite refait des propositions, en échange d’alcool et de cigarettes.
Le directeur nie les faits.
Il reconnaît lui avoir “effleuré les lèvres en lui faisant la bise” et de lui avoir “massé la jambe pendant une demie-heure parce que l’infirmière était occupée.”
Il reconnaît également que l’alcool et le paka circulait dans ce camp de vacances, mais il aurait mis le holà.
Lors de l’audience, il ressort également que ce camp était organisé n’importe comment, avec des enfants issus de milieux défavorisés pour la plupart et des moniteurs embauchés le jour-même de l’ouverture, sans conditions.
Selon l’expert psychiatre, un des moniteurs serait
“un prédateur sexuel. Ce camp était l’occasion pour lui d’assouvir ses désirs, ses pulsions.”
Pour le directeur et un des moniteurs, le procureur a requis 4 ans de prison, dont une partie assortie de sursis et une interdiction d’exercer un métier en rapport avec des enfants.
A l’encontre des deux autres moniteurs : 2 ans de prison avec sursis et interdiction d’exercer un métier avec des enfants.
Décision le 16 mai.
Source : FranceTV Info
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