Suisse | Un survivant du “Sadique de Romont” accusé de viol sur enfant

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Déjà condamné pour contrainte sexuelle et attouchements répétés sur son fils et ses belles-filles
Un Vaudois, survivant de Michel Peiry dit “Le Sadique de Romont”, aurait abusé d’une adolescente de 14 ans en 2008. Il comparaîtra le 19 juin. Il a déjà été condamné pour inceste en 2014…

L’homme a déjà été condamné en 2014 pour contrainte sexuelle et attouchements répétés sur son fils et ses deux belles-filles, tous âgés de moins de 10 ans au moment des faits.

Il avait écopé de 3 ans et demi de prison ferme.

Le prévenu ira jusqu’au Tribunal fédéral qui le déboute en 2016 et confirme le verdict.

Il obtient sa libération conditionnelle dans les règles 2 ans et demi plus tard.

C’est ce qui décidera une nouvelle plaignante à sortir du bois et à oser porter plainte en 2019.

Elle affirme avoir été violée par le Vaudois, alors qu’elle était âgée de 14 ans.

Celui qui a permis l’arrestation du sadique de Romont, celui qui a été abusé en 1987 par le violeur et assassin en série d’adolescents, Michel Peiry, aurait à nouveau frappé.

Le véritable déclencheur de cette nouvelle affaire n’est autre que le hasard.

Une rencontre fortuite dans la rue entre la désormais plaignante et l’abuseur présumé dont le risque de récidive avait été évalué comme élevé lors de son premier procès.

L’ancienne écolière de 14 ans (ndlr. en 2008) reconnaît le Vaudois, pour elle son bourreau, et n’hésite plus.

Elle raconte aux enquêteurs et au Ministère public son calvaire.

Les deux protagonistes se sont connus à la voirie de Cugy (VD), l’accusé y est employé à l’époque.

C’est là que les élèves viennent griller leurs premières cigarettes.

Le trentenaire tisse le lien en l’invitant manger chez lui, avec les siens.

Il se confie à elle au point qu’il lui aurait dit être la dernière victime de Michel Peiry, 64 ans, incarcéré à vie.

La plaignante prétend qu’un jour de 2008 elle lui aurait demandé d’aller à la déchetterie chercher une cage pour ses rats domestiques et qu’il l’aurait emmenée sur place en voiture.

L’adolescente s’attendait à être déposée devant chez ses parents juste après.

C’est là que les choses auraient dérapé.

Le Vaudois aurait filé dans les bois du Jorat, verrouillé son véhicule et l’aurait violée dans l’habitacle.

Il lui aurait même précisé que son viol était le prix à payer pour la cage à rats.

Le 19 juin 2023, le prévenu comparaîtra devant le Tribunal correctionnel d’arrondissement de La Broye et du Nord vaudois, à Yverdon.

Il devra répondre d’actes d’ordre sexuel avec des enfants et de viol.

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