Sainte-Marie | Prison avec sursis pour agression sexuelle et détention d’images pédopornographiques

L’ “ami de la famille”, Wilson M. , 41 ans, “condamné” à du sursis par le tribunal judiciaire de Saint-Denis pour agression sexuelle et détention de centaines d’images pédopornographiques.

Les faits se sont déroulés entre le 1er janvier 2018 et le 22 octobre 2019.

Tout commence quand Wilson M, “ami de la famille” et celui que les enfants appellent “tonton”, multiplie les allers et venues dans la maison de famille de la jeune Marine*. Homme de confiance, aucun soupçon ne plainait au-dessus de sa tête.

Pourtant, le comportement de Marine* change radicalement à son égard. En effet la jeune fille ne “veut plus l’appeler tonton”, ni lui dire bonjour.

Un changement qui interpelle les parents. Jusqu’au moment où Marine* avoue tout : elle a été victime d’”attouchements” de la part de Wilson M.

Des accusations que le prévenu nie en bloc. Il explique “ne jamais avoir été seul avec elle” et qu’il n’a “aucune attirance pour les mineurs”. Des faits que démentent les membres de la famille.

Le prévenu va également nier son attirance pour les mineurs tandis des centaines de vidéos et images pédopornographiques sont retrouvés dans son ordinateur.

Pour se défendre, le prévenu tente d’expliquer qu’il voulait “quantifier la consommation de la pornographie en France”. Un argument peu recevable pour la justice qui lui rappela qu’il n’était “ni journaliste, ni statisticien, ni sociologue”.

Son expertise psychiatrique de Wilson M. constatera d’une “pédophilie secondaire reconnue” (ndlr : c’est nouveau, ça vient de sortir …). Et une absence totale de culpabilité et de prise de conscience.

Effectivement, le prévenu minimise les faits :

“On jouait au catch”, expliqua-t-il.

Résultat, Wilson M a été condamné à 3 ans de prison avec sursis probatoire sur toute la durée.

Il est également inscrit au fichier des délinquants sexuels. Et interdit d’avoir une activité en contact avec des mineurs. Il devra également payer 5000 euros de dommages et intérêts pour sa victime.

* Nom d’emprunt

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