Quand Google et l’U.E protègent les pédos
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 12/12/2025
- 10:01
Début décembre 2025, l’association a enfin reçu au terme de cinq années de shadow banning une “notification de suppression de contenu de la recherche Google” au motif du “droit à l’oubli” :
Le déréférencement permet de faire supprimer un ou plusieurs résultats fournis par un moteur de recherche à l’issue d’une requête effectuée à partir de l’identité (nom et prénom) d’une personne.
Toute personne peut demander aux sociétés exploitant un moteur de recherche de déréférencer des résultats en lien avec son identité, sous réserve de certaines conditions et, notamment, de l’intérêt du public à avoir accès à l’information.
Ce droit a été consacré par le règlement général sur la protection des données, entré en application le 25 mai 2018.
[Plus d’infos ici]

Au titre de ce droit, il est reproché à Wanted Pedo de conserver des articles de presse mettant en cause des personnes privées, condamnées par la justice pour des faits de pédocriminalité au delà de la purge de leur peine.
Les auteurs d’infractions sexuelles libérés ne devraient plus être cités au nom de ce “droit à l’oubli”, le rappel de leur crime leur portant, (pardon !), préjudice dans leur réinsertion sociale.
On croit rêver !


Dans le but de protéger… les enfants.
Deux salles, deux ambiances.
En accordant aux demandeurs l’effacement de leurs crimes et de leur condamnation, Google et l’UE relayés par la CNIL en France choisissent de se placer dans le camp des prédateurs.
Il est par contre inenvisageable pour une association de défense des enfants de songer d’abord au bien être et à la réinsertion de criminels.
Google et l’U.E affirment qu’un séjour en prison (et encore… quelle minorité est concernée par cette peine ?), rend d’un coup de baguette magique les pédo intègres, justifiés et… inoffensifs ?
Comme c’est facile !
Ce que Google et l’U.E oublient un peu vite en absolvant si généreusement les violeurs d’enfants, c’est que les victimes, elles, ont pris perpet’.
Malheureusement,la baguette magique de Google n’effacera pas leur mémoire traumatique.
Pour elles, le reset ne fonctionne pas.
Avec le “déréférencement” des crimes sexuels commis contre les enfants, c’est la souffrance de toute une vie gâchée, les traumatismes, la descente aux enfers des petites victimes, qui sont relégués aux oubliettes.
Leurs cris, leur détresse, leurs souvenirs douloureux, leurs pleurs gênent les pervers ?
La belle affaire, le grand justicier Google les pulvérise avec la complicité de l’UE.
La presse écrite n’a rien à envier aux e-média, elle qui supprime sur le coup de fil d’un avocat un article “déplaisant”.
Baillonnés, les enfants violés,
Méprisées, les familles dévastées,
Et au delà de ça, exit les témoignages qui pourraient en préserver tant d’autres.
Des déréférencements à la louche
Pour préserver plus sûrement les pédocriminels, Google ne s’est pas contenté d’effacer, ce que le droit préconise, les pages concernées par les demandeurs, mais a déréférencé l’ensemble du site, ce qui ne relève pas de sa compétence…
Les choses ont le mérite d’être claires.
On ne saurait mieux affirmer son parti pris.
Honneur force et courage.
L’équipe Wanted Pedo.
Source(s):

