Pau | Un pédocriminel Multi-Récidiviste, publie son sexe sur la page Facebook d’une ado de 12 ans

Déjà 6 condamnations dont une pour le viol de sa fille de 12 ans, violences et violences aggravées


Jean-Michel, 50 ans, ex-éboueur et néo-compagnon de la communauté Emmaüs à Pau, a diffusé des photos de son sexe sur la page Facebook d’une adolescente de 12 ans

Son casier en dit long sur sa personnalité:

Six condamnations dont une pour le viol de sa fille de 12 ans, violences et violences aggravées.

Il comparaissait au tribunal correctionnel d’Albi pour avoir diffusé des photos de son sexe sur la page Facebook d’une adolescente de 12 ans

La maman de la jeune fille, qui connaissait le prévenu pour avoir eu une relation avec lui par le passé, le somme de retirer les photos. Pour toute réponse, il lui envoie la photo de son sexe sur sa page.

Entendu par les policiers, le prévenu a tout reconnu en expliquant qu’il avait bu et qu’il n’était pas très lucide.

Le tableau, dressé par les experts psy, n’est pas très élogieux : il est considéré comme un personnage violent, souffrant de troubles de la personnalité et d’alcoolisme chronique.

«Ses appétences pour les mineures n’ont pas cessé, lance Me Emmanuelle Weill dans le camp de la partie civile. Ce personnage commet des faits inquiétants et graves. Et encore sur une mineure de 12 ans !»

Alain Berthomieu, le procureur de la République, relève:

«qu’il n’a rien tiré des décisions de justice. Ce qui le rend particulièrement dangereux. Le risque de récidive est quasi certain», assure-t-il.

Il demandera un suivi sociojudiciaire de 10 ans assorti d’une injonction de soins ou 2 années de prison s’il ne respecte pas ses obligations.

Me Claire Gimenez, en défense, tient à rappeler qu’il a reconnu les faits:

«Et il les regrette car ils lui rappellent un passé dont il n’est pas fier. Son gros problème, c’est l’alcool qui le fait déraper et c’est là que les problèmes surviennent.

«On ne peut le condamner sur son passé alors qu’il est dans une logique de réinsertion dans la communauté Emmaüs. Il faut lui poser des garde-fous.»

Heureusement pour lui, la récidive légale n’est pas constituée. Il sera sous la coupe d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans. Avec toujours 2 ans de prison au-dessus de sa tête s’il ne s’y conforme pas.

Source: ladepeche

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