Nouvelle-Calédonie | Condamné à 3 ans et demi de prison ferme pour sept infractions

Il y a d’abord ces deux adolescentes (âge non précisé) agressées sexuellement au domicile de l’accusé.

Des adolescentes que le père de famille recrutait selon un scénario bien rodé, en proposant du babysitting le temps d’un week-end sur les sites calédoniens d’annonces en ligne.

Pour les mettre en confiance, il se faisait passer pour sa femme, mais c’est lui qui les appelait.

Et lui encore qui leur demandait une photo avant de les accueillir sur sa propriété de La Tamoa, à Païta, pour un babysitting aussi réel que l’agression qui s’ensuivait.

La nuit venue, une fois la famille couchée, il les forçaient à accepter un massage, leur touchant la poitrine au passage et pour l’une d’elle au moins, en se masturbant.

L’autre volet de l’affaire a été découvert à l’occasion de l’enquête sur les agressions.

Dans les disques durs de l’accusé, des dizaines de conversations édifiantes.

Se faisant passer pour un ou une adolescent(e), ou sous la menace, il entrait en contact avec des mineures ou de toutes jeunes femmes majeures, avant de leur extorquer des photos ou des vidéos dénudées.

Pour arriver à ses fins, il prétextait être en possession de photos compromettantes qu’il menaçait de divulguer sur les réseaux sociaux.

Enfin, les enquêteurs ont également découvert des photos pédopornographiques dans ces mêmes disques durs, des images « insoutenables » selon les mots de la juge, que l’accusé a reconnu avoir reçues et transmises.

De même qu’il reconnait le harcèlement en ligne, mais pas les agressions.

Le tribunal l’a condamné à 5 ans de prison, dont 18 mois avec sursis.

Il a été conduit au Camp-Est à l’issue de l’audience.

Article publié par Juan Carlos Hernández : Pédocriminalité à Travers le Monde