Niort | La demande de pardon d’un grand-père incestueux devant la cour d’assises

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Le quinquagénaire demande pardon, il sera défendu par deux avocats contre sa petite fille
Me Gaëlle Kerjan, l’avocate des parties civiles, et Me Olivier Martinez, l’un des deux conseils de l’accusé, le lundi 25 janvier 2021 en tout début d’après-midi dans la salle des pas perdus du palais de justice de Niort. © Photo NR, Éric Pollet
Le procès d’un quinquagénaire s’est ouvert le lundi 25 janvier 2021 devant le cour d’assises des Deux-Sèvres réunie au palais de justice de Niort : si l’accusé reconnaît des agressions sexuelles sur sa petite-fille dans le Niortais, il nie tout viol.

Depuis le lundi 25 janvier 2021 et jusqu’au mercredi 27 janvier 2021 au palais de justice de Niort, un homme de 53 ans comparaît devant la cour d’assises des Deux-Sèvres :

il est accusé d’avoir violé sa petite-fille quand il la gardait dans une commune du Niortais.

Il lui est également reproché le délit de corruption de mineure, c’est-à-dire d’avoir fait regarder à la même victime une émission érotique à la télévision et des vidéos à caractère pornographique.

La petite fille dénonce trois ans de calvaire

La fillette était âgée de 10 ans quand, à l’automne 2018, elle avait raconté, dans une lettre écrite à sa mère, les agressions qu’elle subissait depuis trois années.

En plus d’avoir « peur d’avoir un bébé », elle dira :

« Les vendredis et les samedis, papy fait l’amour avec moi ».

Quant aux images visionnées, c’était « un truc dégoûtant ».

Le grand père n’hésitera pas à la menacer, en vain

En plus, son grand-père lui avait « interdit » d’en parler parce que, « sinon, il ira en prison » :

elle l’a dénoncé, finalement.

Et lui a bien été placé en détention provisoire, une dizaine de jours plus tard, au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne.

Invité à prendre la parole par la présidente, Marie-Noëlle Billaud, le quinquagénaire, défendu par Me Clarisse Kim et Me Olivier Martinez, a reconnu avoir commis des agressions sexuelles, des délits, mais a nié tout viol, un crime passible, dans ce cas, de vingt années de réclusion :

reste que « je lui demande pardon ».

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