Lorient | Correctionnalisation de viol sur mineure, le pédocriminel court toujours

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Un mandat d’arrêt a été délivré contre l’homme
En novembre 2018, une jeune fille de 17 ans avait dénoncé le viol et les violences dont elle avait été victime, de la part de son petit ami. Jugé ce mercredi 29 mars, il a été condamné à deux ans de prison ferme. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui.

Jugé ce mercredi 29 mars, un homme de 24 ans a été condamné à deux ans de prison ferme pour violences sexuelles.

En novembre 2018, une jeune fille de 17 ans avait dénoncé le viol et les violences dont elle avait été victime, de la part de son petit ami. Jugé ce mercredi 29 mars, il a été condamné à deux ans de prison ferme. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui.

Trois ans de prison dont un an avec sursis. Telle est la peine prononcée ce mercredi 29 mars, par le tribunal de Lorient, à l’encontre de Nathan Goude.

Absent, un mandat d’arrêt a été lancé contre ce jeune homme de 24 ans.

Le 6 novembre 2018, sa petite amie s’était présentée au commissariat pour dénoncer un viol, subi dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2018, ainsi que les violences que celui-ci lui a infligées.

Au moment des faits, cela faisait deux mois que la jeune fille, à l’époque mineure, avait noué une relation avec lui. En fugue, il l’hébergeait chez lui, rue Paul-Guieyesse. Ce soir du 31 octobre 2018, le couple avait fait sa vie chacun de son côté. En rentrant de boîte, la jeune fille l’avait retrouvé, du côté de la gare.

Ensemble, ils avaient rejoint l’appartement de Kerentrech. Là, dans sa plainte, la victime avait décrit les gifles et coups reçus avant qu’il obtienne d’elle une relation forcée. Elle expliquait s’être débattue alors qu’il lui criait dessus, comment il l’avait passée sous la douche pour qu’elle se calme ; comment, encore, il lui avait renversé du jus d’orange sur la tête.

L’examen médical réalisé le lendemain des faits corroborait les dires de la jeune fille. Sur son corps et son visage avaient été relevées de nombreuses traces de coups, récentes et plus anciennes.

Entendu une première fois en mai 2019 alors qu’il était incarcéré, le prévenu avait reconnu s’être énervé parce qu’elle ne voulait pas de relation sexuelle et lui avoir versé du soda sur la tête. En revanche, il contestait l’avoir forcée à quoique ce soit.

C’est à nouveau ce qu’il soutiendra, lors d’une autre audition, en juillet 2021. Mais cette fois, il avait reconnu lui avoir mis une dizaine de gifles.

Pour la substitut du procureur, les faits sont bien caractérisés, il s’agit :

« D’un viol qui a été correctionnalisé ».

Elle demandait qu’outre une peine de prison ferme, un mandat d’arrêt soit émis contre lui et que le tribunal prononce son inscription au fichier national des délinquants sexuels. Tel a été le cas.

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