Mandarom

Pendant trop longtemps on n’a vu dans le Mandarom qu’un hideux village abritant des illumines ânonnant des incantations.

La vérité est toute autre : c’est un univers concentrationnaire manipule par un gourou de pacotille qui s’avère un vrai criminel.

Pendant des années, ce tyran machiavélique a broyé les consciences, torturé les corps, abuse les jeunes femmes qu’il se choisissait et qu’il réduisait au silence.

Livrée par sa mère, Florence a subi, à l’aube de sa vie de femme, les gestes les plus ignobles.

C’est ce viol double, celui de l’esprit et du corps qu’elle peut enfin dénoncer aujourd’hui.

L’odieux le dispute au ridicule.

Florence témoigne avec une loyauté qui rend son réquisitoire encore plus saisissant.

Aujourd’hui, elle a retrouvé le père dont la secte l’avait éloignée, elle a choisi d’avoir un enfant.

Elle qui on n’avait jamais lasse le choix.

Elle s’est réinventé les conditions du bonheur même si le mot « bonheur » est aussi difficile à formuler que le mot « viol ».

Elle dit toute la vérité, rien que la vérité.

Sa révolte et son espoir sont désormais les nôtres.”